Joseph Kabila comparaitra-t-il au procès du double assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ? La réponse sera connue lors de la prochaine audience fixée pour le 18 janvier prochain. En effet, les parties civiles, familles Chebeya et Bazana, en ont formulé la demande à l’audience du mercredi 12 janvier à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
En dehors de Joseph Kabila, les deux familles demandent aussi la comparution de toutes les personnalités citées par le prévenu Paul Mwilambwe.
Le Ministère public a donné un avis favorable dans l’intérêt, a-t-il dit, d’un procès équitable pour élucider certaines zones d’ombre. Et la Haute Cour militaire de Kinshasa-Gombe a promis d’y répondre.
Appelé à plaider pour conclure les débats, le collectif des avocats des parties civiles étale ses divergences. C’est l’imbroglio. Les uns sont venus pour plaider, tandis que d’autres pour soulever des exceptions comme c’est le cas des parties civiles familles Chebeya et Bazana avec Me Richard Bondo.
Un autre avocat de la partie civile La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme plaide directement pour notamment le réajustement des dommages et intérêts.
Toujours au procès Chebeya-Bazana, face à ces divergences d’intérêts entre les avocats des parties civiles, La Voix des sans Voix pour les droits de l’homme dit son étonnement et retire sa confiance placée en Me Jean-Marie Eley, qui ne pourra plus continuer de défendre les intérêts de la VSV.
Sur place en pleine audience, elle l’a fait savoir à la Haute Cour militaire, par le biais des autres parties. Et la Cour lui a demandé de le lui signifier par écrit.
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