Les FARDC ont tué une vingtaine des miliciens lors des opérations lancées le 31 janvier contre tous les groupes Maï-Maï, auteurs de l’insécurité sur l’axe routier Beni-Butembo et les localités environnantes de la ville de Beni.
Selon le porte-parole des Opérations Sokola 1 Grand Nord, Major Mak Hazukay, au cours de la destruction de deux campements de ces miliciens à Kalingati et Pabuka, deux militaires loyalistes, dont un officier, ont été tués.
Le Major Mak Hazukay appelle la population à dénoncer les miliciens en fuite et ceux qui ont été blessés au cours de ces opérations.
Les FARDC ont aussi récupéré, au cours de ces opérations, des armes et autres équipements militaires.
Le bilan de l’offensive menée par les FARDC contre les groupes armés le week-end dernier au Nord-Kivu et en Ituri fait était de trente-six Maï-Maï tués. Trois militaires, dont un officier, sont aussi tombés au cours des attaques, qui se sont déroulées sur l’axe Butembo-Beni, à Masisi au Nord-Kivu et à Torges dans le territoire de Djugu (Ituri), a annoncé l’armée dimanche 3 février.
D’abord au Nord-Kivu, sur l’axe Beni-Butembo et les localités environnantes, les FARDC ont mis en déroute des groupes Maï- Maï, détruisant leurs campements à Kalingati et Pakuba, dans le cadre des opérations Sokola 1. Trente miliciens ont été tués, selon le porte-parole de ces opérations, le Major Mak Hazukay.
Au groupement Bashali Mokoto (Masisi), au moins cinq personnes ont été tuées et sept autres blessées dans les combats entre les miliciens NDC-Rénové de Guidon et ceux de l’APCLS de Janvier Kalahiri.
Plus au nord-est, en Ituri, les combats de samedi entre FARDC et des assaillants ont fait onze morts à Torges, à 25 kilomètres du chef-lieu de la chefferie des Bahema Nord, en territoire de Djugu. Le décompte fait au moins 46 personnes tuées en un seul week-end.
Ce regain de tension traduit la précarité et la fragilité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, selon certains humanitaires, qui le considèrent comme le « ventre mou de la sous-région des Grands Lacs ». Ils déplorent également le fait que l’autorité de l’État n’est pas réellement rétablie dans ces zones, nonobstant les opérations des FARDC et la présence de la MONUSCO pour stabiliser la région
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont appelé dimanche 3 février la population du Bas et Haut-Uele à doubler de vigilance et à dénoncer tout mouvement rebelles de la LRA. Plusieurs campements de la LRA sont détruits à Dungu et à Niangara et l’ennemi est en débandade, a annoncé le capitaine Carlos Kalombo, porte-parole des FARDC du secteur opérationnel des Ueles. Il dressait ainsi le bilan d’une semaine de la traque lancée par l’armée contre la LRA et les bandits locaux.
« Toutes les machines sont déjà mises en marche pour la restauration de la paix dans les Uele. Le long de la rivière Mbwere, on a détruit plus de huit campements qu’on avait trouvés. On a trouvé même des anciens campements abandonnés », a indiqué le capitaine Kalombo.
Devant la société civile locale, l’officier a effectué « l’évaluation à mi-parcours » de l’intensification des patrouilles de combats lancées par les FARDC contre la LRA et les bandits locaux depuis une semaine. Il a, à cette occasion, appelé la population locale à collaborer avec les forces sécurité pour « mettre un terme au phénomène LRA et bandits locaux ».
Les représentants de la société civile de Dungu et de Niangara, deux territoires de la province du Haut-Uele, ont confirmé l’information donnée par le porte-parole des FARDC dans la région.
Ils ont par ailleurs invité le gouvernement congolais à doter le secteur opérationnel des Ueles de moyens appropriés pour mettre hors d’état de nuire tous les hommes en armes qui opèrent dans le Bas et Haut-Uele, notamment la LRA et les Oudas.
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