Le communiqué conjoint signé mercredi dernier par le Front Commun pour le Congo, “FCC”, et le Cap pour le Changement, “CACH”, appelant le chef de l’Etat à désigner et nommer un formateur du gouvernement, ne cesse de susciter réactions au sein de la classe politique et sociale congolaise.
La dernière en date, celle de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, “ASADHO”.
Pour son président national, le Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement ne peuvent pas ordonner à Félix Tshisekedi une telle démarche.
“Les plateformes informelles (FCC et CACH) n’ont aucun pouvoir d’identifier la majorité et d’ordonner à Fatshi de nommer un formateur”, a indiqué Jean-Claude Katende ce jeudi 07 mars via Twitter.
Pour rappel, Néhémie Mwilanya et Jean-Marc Kabund représentant respectivement le FCC et CACH, ont réaffirmé à travers un communiqué conjoint, la volonté de leur plateforme politique de gérer le pays ensemble dans le cadre de la coalition gouvernementale.
Cette annonce est intervenue après 3 jours d’échanges entre les deux camps politiques soit, du 04 au 06 mars dernier.
Des échanges qui, selon les deux signataires dudit communiqué, ont permis de confirmer que le Front Commun pour le Congo détient, “de manière documentée “, la majorité absolue à l’assemblée nationale.
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