
L’archevêque de Kinshasa et vice -président de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), appelle le président Félix Tshisekedi , au pouvoir depuis deux mois, à ne pas se séparer de ses anciens alliés notamment Moise Katumbi , Jean -Pierre Bemba et Martin Fayulu. Le successeur du cardinal Laurent Monsengwo prône le rapprochement des deux camps.
« Il ne faut pas qu’il se sépare de ceux avec qui il a toujours milité : Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba et, bien sûr, Martin Fayulu. Ils sont des opposants historiques et des personnages clé de la vie politique au Congo », a déclaré Ambongo se confiant au Journal La croix en France.
Dans ce pays , le prélat catholique est l’un d’invités à la Onzième Édition de la « Nuit des témoins », des veillés de prière organisés par l’Organisation « Aide à l’Église en détresse » pour rendre hommage et prière pour ceux « qui ont été tués parce qu’ils étaient des disciples du Christ ».
« S’il ( Tshisekedi ) trouve les mécanismes pour les associer à son exercice du pouvoir, il gagnera en crédibilité », a ajouté l’homme qui considère la victoire de Félix Tshisekedi comme un « déni de vérité ».
Félix Tshisekedi est « un frère », a rappelé samedi à Bruxelles , l’Opposant Moise Katumbi , l’un des leaders de la coalition Lamuka qui ne s’est pas encore prononcée sur un rapprochement avec le successeur de Joseph Kabila.
« Pourquoi le pays n’avance pas ? Pourquoi il y a eu fraude ? Le mal, c’est Kabila », a insisté Moise Katumbi , exile en Europe depuis près de trois ans.
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