RDC : Moïse Ekanga, le prisonnier libre de Tshisekedi

En République Démocratique du Congo, quand on parle des Chinois, on voit Moïse Ekanga. Ce nom devenu synonyme des contrats chinois demeure toujours coordonnateur du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais. Une structure paraétatique opaque que gère jusqu’alors l’homme d’affaires Moïse Ekanga, proche de Joseph Kabila.

Un système de troc des minerais contre infrastructures qui a permis à la Chine d’avoir accès aux matières premières dont elle a besoin pour booster son industrie.

Ce contrat passe aux yeux de l’opinion comme léonin au vu des avantages inégalitaires entre les parties.

Sur terrain, les routes et autres infrastructures construites par les chinois ne reflètent pas grand-chose, et plus grave, elles se détériorent peu de jours après les travaux. Plusieurs personnes s’en inquiètent. À Moïse Ekanga seul d’en fournir les explications.

Si ce proche de Joseph Kabila a bénéficié de la protection de l’ancien régime, aujourd’hui tout à changer. Voici venu le moment pour Moïse Ekanga qui a fait fortune, de rendre compte de la gestion de ces contrats.

Nos câbles à la Présidence nous révèlent que l’homme souffle le chaud et le froid actuellement. Il fait des courbettes au président Félix Tshisekedi Tshilombo pour obtenir protection, mais son sort serait déjà scellé pour rejoindre Kamerhe et les autres à la prison de Makala.

« Quelques amis dignitaires de Moïse Ekanga de l’ancien régime toucheraient des rétro commissions jusqu’à ce jour dans ces contrats chinois que gère l’homme à tout faire de Joseph Kabila » ont-ils renchéri.

Il vous souviendra que le Chef de l’État a fait savoir qu’il souhaitait revoir les modalités de la coopération bilatérale entre la RDC et la Chine.

Élu député national de Lomela sur la liste du PPRD, puis sénateur du Sankuru, Moïse Ekanga n’est pas que lié aux contrats chinois, il est également cité comme celui qui entretient les désordres qui sévissent dans la province du Sankuru.

Grâce à sa fortune qui lui a permis d’acheter la conscience d’un bon nombre de députés provinciaux, Moïse Ekanga fait ombrage à la gouvernance provinciale, avec comme objectif de faire haïr le président Tshisekedi par la population sankuroise.