C’est en ces termes que le président du conseil national du suivi de l’accord de la Saint Sylvestre, Joseph Olenghakoy répond au ministre a.i de l’intérieur, Basile Olongo après avoir affirmé que le fugitif Ne Muanda Nsemi devra retourner en prison suite à son évasion le 17 mai 2017 du Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-Makala.
Réapparu hier, alors que d’aucuns le pensaient mort après le silence-radio qui s’est installé quelques temps après son évasion fulgurante du CPRK, une polémique s’installe sur sa condition entre le CNSA qui travaille pour la décrispation politique et celui qui veille sur la sûreté de l’État.
Contacté par Media Congo Press (MCP) ce mardi 07 mai, le président du CNSA pense que pour des raisons de paix et de cohésion nationale, Ne Mwanda Nsemi ne devait pas retourner en prison.
Olenghakoy a souligné que le chef spirituel n’a jamais été condamné et avait même bénéficié de la liberté provisoire.
En référence au cas Gédéon Kyungu, seigneur de guerre amnistié après s’être rendu aux autorités, Olenghakoy compte entrer en contact avec les autorités compétentes et particulièrement le chef de l’État pour que Mwanda Nsemi recouvre totalement sa liberté.
Le ministre a.i. de l’intérieur Basile Olongo a rappelé que Ne Mwanda Nsemi s’est évadé en date de 17 mai 2017 après avoir été arrêté pour atteinte à la sûreté de l’État.
Le patron de l’intérieur estime que le gourou de Bundu dia Mayala devait retourner dans sa cellule de Makala et suivre la procédure normale pour bénéficier de la grâce présidentielle.
Rappelons que l’évasion spectaculaire du chef du mouvement politico-mystico-religieux Bundu dia Mayala du centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, orchestrée le 17 mai 2017, vers 4h du matin, a donné l’occasion à plus de 3000 prisonniers d’échapper à leur peine.
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