Le secrétaire général du mouvement politico-religieux « Bundu dia Mayala » (BDM), maître Fula Matingu, a, au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 10 mai, rejeté les accusations de la ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, selon lesquelles, Ne Mwanda Nsemi avait séquestré des femmes et des enfants dans sa villa à Kinshasa.
A en croire, le secrétaire général de BDM, les femmes et des enfants qui ont été trouvés dans la résidence de Ne Mwanda Nsemi lors de son arrestation en mars 2017, étaient là pour des raisons de prière.
« Elle est de l’ancien régime donc elle continue à réfléchir comme ils avaient réfléchi lors de l’arrestation de Mwanda Nsemi. Les gens qui sont chez Mwanda Nsemi sont là pour la prière », a fait savoir le secrétaire général de BDM.
Et de poursuivre : « depuis qu’ils ont été sortis de la résidence de Ne Mwanda Nsemi
, qui est allé déjà se plaindre contre lui pour séquestration ? », d’est-il interrogé.
Dans une déclaration faite le 08 mai 2019 sur les ondes de la radio France internationale(RFI),la ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa avait soutenu que le président du mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala, Zacharie Badiengila, mieux connu sous le nom Ne Muanda Nsemi, doit être être reconduit en prison et être poursuivi pour avoir séquestré des enfants et des femmes dans sa villa à Kinshasa.
Réapparu le lundi dernier à côté du président du CNSA, Joseph Olenghakoy, Ne Mwanda Nsemi, qui s’était évadé de la prison de Makala en 2017, a été reconduit dans la mème prison le jeudi 09 mai, avant d’en ressortir le vendredi 10 mai pour raison de santé notamment.
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