La ville de Kinshasa fait face à un sérieux problème de circulation routière, ce dernier temps. Chaque jour, des embouteillages monstres sont constatés dans plusieurs artères de la capitale, perturbant ainsi le bon déroulement des activités socio-économiques. Plusieurs personnes arrivent à leurs lieux de travail avec un grand retard, même après avoir quitté leurs toits un peu très tôt.
Anathan Kaja: qu’on puisse construire beaucoup de routes, ici à Kinshasa à part le boulevard Lumumba nous n’avons pas d’autres routes. Pierre Kabongu: éduquer les agents de la circulation routière, les chauffeurs, et surtout les usagers de la signalisation routière. On doit aussi créer d’autres routes.
Juniace Ngangeli: construire plusieurs petites routes de secours. Ainsi, les grandes artères seront de moins en moins empruntées par tous les automobilistes.
Melord Kassapa: parler ou interpeler durement les chauffeurs de 207 et appliquer même certaines amandes s’il le faut, tenir la parade avec les policiers de la Police de Circulation routière (PCR), leur parler durement d’être polis et non mendiants envers les chauffeurs et que malgré les places qu’occupent certaines personnes dans ce pays, quiconque prendra la bande unique serait interpellé. Pour finir, que le général Kasongo en personne fasse la ronde parce que sa présence impose un certain respect.
Fabien Bafiala: réhabiliter les infrastructures routières, appliquer la loi en la matière, recycler les agents de la PCR et former tous les usagers de la route par rapport au code de la route. Bien que l’embouteillage zéro n’existe pas.
Albertine Swedi: multipliez des routes secondaires et faire à ce que les chauffeurs soient cultivés.
Trésor Mbuyi: d’après moi, la politique stratégique permettant de mettre fin aux embouteillages et tracasseries routières à Kinshasa est des créer les routes secondaires ainsi que des chauffeurs modérés qui ont la maîtrise du Code de la route.
Joël Djongawonya: il devrait rééduquer les citoyens congolais.
Jonathan Tshisuaka: il faut premièrement remettre le train urbain, le rail de l’aéroport de N’djili-gare centrale, c’est une urgence. Il faudra aussi réformer la police pour éviter les tracasseries puisque même si on augmente le salaire des policiers sans une réforme, on ne mettra pas fin aux tracasseries. Je propose qu’on puisse créer une branche au sein de la Police routière en engageant de nouvelles personnes, en les faisant signer des contrats d’objectifs, c’est possible avec un esprit managérial compétent. Les congolais sont soumis à un résultat (objectif), dans les entreprises de Vodacom et Orange, ils font un travail performant, alors pourquoi pas ceux de l’état?
Henry henock Laky: oui il faut instruire d’abord les agents routiers et aussi arranger certaines routes ensuite observer la suite.
Célestine Djulia : pour éradiquer les embouteillages et tracasseries routières à Kinshasa, il faudra d’abord enseigner les agents de l’ordre des bonnes manières. Je réalise que toutes ces tracasseries sont les résultats de tous ces policiers accueillis qui n’ont pas de niveau pour ne pas dire illettré, l’État congolais doit valoriser ce métier de police en les obligeant d’avoir un niveau d’étude de haut niveau pour être recruté. Ensuite construire, créer, réhabiliter des routes. Enfin, travailler sur la mentalité des kinois afin de parvenir à hisser le niveau de compréhension. Ce qui est un peu difficile, nos chauffeurs par exemple, font la honte, il suffit juste qu’un petit rien se passe et cela peut produire un embouteillage grave et les agents de la PCR ne savent comment s’en sortir pour mettre fin à ça.
Béni Mampuya: personnellement, je pense que c’est une chose très difficile à réaliser premièrement. Deuxièment, les embouteillages à Kinshasa sont un phénomène vraiment excessif causé par les croisements des routes, le manque des routes secondaires et la centralisation de la ville de Kinshasa. C’est-à-dire tout le monde se dirige vers la ville ; supposons qu’on crée des grands marchés dans presque toutes les communes, ainsi les périphéries du centre-ville ne seront pas trop fréquentées. Les tracasseries routières, c’est un problème de l’éducation de nos policiers qu’on appelle à abusivement » roulage », j’ose croire que s’il y’avait vraiment une discipline dans la police, on ne serait pas dans cette situation. Il faudra que les policiers soient éduqués et formés pour ça. Dans des pays occidentaux, les tracasseries ne servent à rien puisqu’il suffit de relever le code d’immatriculation d’une voiture au cas de mauvais stationnement et l’identité de la personne avec paix et la sanctionner avec toute quiétude. Et aussi les agents de la PCR sont mal payés et ils cherchent comment gagner un petit rien au moment du travail, voilà pourquoi il y a toutes ces tracasseries. Si l’État Congolais peut rééduquer les agents de l’ordre, les payer bien et revoir l’état des routes.
lobjectif/Provinces26rdc.net
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