Les députés nationaux, élus au terme des législatives du 30 décembre 2018, ont vu leurs mandats validés au terme de la plénière de ce mercredi. Le prochain round se joue autour de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Au Front commun pour le Congo (FCC), virtuellement majoritaire à la chambre basse du Parlement, l’heure est aux négociations. Avec toute sa nébuleuse, des tractations s’annoncent très agitées. Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A, a déjà annoncé les couleurs. Sans compter le CACH (Cap pour le changement), qui devrait vraisemblablement avoir sa part dans le partage compte tenu de l’accord qui le lie au FCC. De part et d’autre, ça sa bouscule déjà.
Avec toute sa nébuleuse, des tractations s’annoncent très agitées. Modeste Bahati, autorité morale de l’AFDC-A, a déjà annoncé les couleurs. Sans compter le CACH (Cap pour le changement), qui devrait vraisemblablement avoir sa part dans le partage compte tenu de l’accord qui le lie au FCC. Depart et d’autre, ça sa bouscule déjà.
Les députés nationaux, élus au terme des législatives du 30 décembre 2018, ont vu leurs mandats validés au terme de la plénière de ce mercredi. Le prochain round se joue autour de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Au Front commun pour le Congo (FCC), virtuellement majoritaire à la chambre basse du Parlement, l’heure est aux négociations.
Les députés nationaux, issus des législatives du 30 décembre 2018, sont maintenant en droit de siéger. Leurs mandats ont été validés au cours de la plénière convoquée mercredi par Gabriel Kyungu, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Après cette étape protocolaire, le cap devrait être mis sur l’élection du bureau définitif de la chambre basse du Parlement. Ce qui ouvre la voie à des tractations dans différents regroupements politiques.
Dans la nébuleuse FCC (Front commun pour le Congo), la plateforme électorale de Joseph Kabila, qui aligne sur papier près de 350 députés nationaux, le débat promet d’être houleux. On a encore frais en mémoire la sortie en fanfare de Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale de l’AFDC-A, deuxième force politique du FCC, qui a tenté de faire monter les enchères pour ne pas être mis de côté dans le partage. Il attend donc mieux positionner ses élus au niveau de différentes institutions, dont l’Assemblée nationale.
Mais, dans le FCC, Bahati et son AFDC-A ne sont pas seuls. A côté du PPRD et de l’AFDC-A, les deux plus grands regroupements du FCC, il y a une nébuleuse où gravitent divers regroupements.
Evidemment, chacun cherche également à tirer son épingle du jeu. Malheureusement, sur la table, il n’y aura que sept postes à partager dans le bureau définitif. Si on doit prendre en compte la tradition parlementaire qui recommande à ce que deux postes du bureau soient réservés à l’opposition parlementaire, le FCC ne devrait donc se contenter que de 5 postes à se distribuer.
Dans le jeu politique qui entoure l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale, il ne faut pas oublier le CACH, la coalition qui a porté au pouvoir le président Félix Tshisekedi, qui, à en croire Modeste Bahati, est lié par un accord de « cogestion » avec le FCC. Il va s’en dire que le FCC et le CACH doivent également passer par des arbitrages pour se répartir les postes qui leur seront alloués au bureau de l’Assemblée nationale.
A première vue, le problème ne devrait se poser au niveau du CACH, dans la mesure où cette coalition n’est portée que par ses deux partis phares, à savoir l’UDPS et l’UNC. C’est au sein du FCC que le problème se pose.
Comment concilier les points de vue parfois antagonistes de différents regroupements du FCC ? L’équation n’est certes pas insoluble, mais on peut d’ores et déjà prédire la grande difficulté qu’aura le FCC pour parvenir à un compromis.
KABILA SAURA-T-IL RASSEMBLER SES TROUPES ?
Joseph Kabila lors d’une rencontre avec des membres de son parti à la cité de l’Union africaine, le 16 avril 2018.
Se reconnaissant toujours derrière Joseph Kabila, son autorité morale, la solution au sein du FCC pourrait certainement venir de Kingakati, où a l’habitude de se recentrer Joseph Kabila, depuis son départ du Palais de la nation. C’est donc Joseph Kabila qui devra trancher en dernier ressort. C’est une certitude. L’exercice peut paraître facile pour Joseph Kabila, mais il faut reconnaitre qu’aucune surprise désagréable n’est à mettre de côté.
En effet, après avoir cédé son fauteuil présidentiel à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila ne bénéficie plus du même aura au sein de sa famille politique, le FCC. Selon des indiscrétions, certains leaders du FCC qui se sont souvent sentis frustrés par la forte présence de Kabila dans les décisions politiques de la plateforme ont trouvé l’occasion, avec son départ de la présidence de la République, de s’émanciper.
Si bien qu’aujourd’hui, le FCC n’est plus forcement le même. Il est presqu’en mutation – Kabila n’étant plus dans les affaires. C’est une donne qui pourrait peser dans les prochaines délibérations liées à la constitution du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
En tout cas, le FCC se prépare à son premier test de maturité en tant que plateforme électorale soudée derrière Joseph Kabila. La gestion des ambitions pour le bureau de l’Assemblée nationale va inévitablement marquer son avenir. Le FCC éviterait d’élargir le camp des frustrés. L’AFDC-A de Modeste Bahati n’est plus loin de cette situation.
A tout prendre, ca se bouscule au sein du FCC. A la base, la course au bureau définitif de l’Assemblée nationale. Surtout que le CACH, son partenaire à la cogestion du pays, n’a pas clairement dévoilé ses ambitions.
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