RDC : souffrance des déplacés de la guerre du M23/RDF

Depuis novembre 2021, plusieurs personnes ont fui leurs villages dans le territoire de Rutshuru, à cause de la guerre d’agression rwandaise sous le label du M23/RDF. Il y a donc de cela une année et demie.

Le territoire de Rutshuru qui comptait ±2 millions d’habitats, aujourd’hui, s’est vu vidé de la moitié de sa population. Plusieurs déplacés sont signalés dans un camp en Ouganda, les autres à Goma (Nord-Kivu) et sa périphérie où l’on signale plus de 22 Sites de déplacés. D’autres sont soit dans des familles d’accueil, soit éparpillés dans le Grand Nord de la province du Nord-Kivu.

Fatigués dans des camps leurs destinés, plusieurs déplacés jugent bon de regagner leurs villages, malgré l’occupation des terroristes.

Le grand problème que rencontrent ces déplacés de guerre est qu’ils ne sont pas identifiés. Plus grave encore, la plupart d’entre eux n’ont jamais bénéficié de l’aide humanitaire vu la mauvaise gestion mieux la mauvaise distribution de petites aides humanitaires en provenance de différents bienfaiteurs.

Après un tour dans plusieurs sites de déplacés, les limiers ont constaté que ça fait plus de 100 jours que les déplacés de guerre vivant à Goma et dans les environs n’ont pas reçus de l’aide humanitaire de la part de qui que ce soit. D’où un appel pathétique en direction du gouvernement congolais de venir en aide aux déplacés de la guerre du M23/RDF, et si possible ramener urgemment la paix, peu importe le prix, l’essentiel est que cela soit le plus vite possible.

Nous demandons au ministère en charge l’affiche social de venir s’enquérir de la situation de déplacés de guerre en province. Restant à Kinshasa dans son bureau climatisé sans rien faire n’aidera à rien, il doit faire de la décente sur terrain pour avoir plus de détails sur la situation alimentaire de nos déplacés de guerre.

« Nous vous attendons, cher ministre. Nous demandons à Son Excellence monsieur le Premier ministre de créer un fonds pour les déplacés pour ne pas attendre souvent les ONG assister les déplacés, et cela, dans l’urgence », écrit Aimé Mukanda Mbusa, Notable de Rutshuru et défenseur sans frontières.