RDC-UDPS : Kabund accuse-t-il Félix Tshisekedi d’avoir trahi le parti ?

L’annonce de la démission du président ai de l’UDPS de ses fonctions de 1er vice-président de l’Assemblée nationale a mis le pays entier sur le qui-vive d’autant plus qu’il s’agit de Jean-Marc Kabund, l’une des figures clés du régime en place et surtout la dernière signature d’Étienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire.

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Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de sa démission, le « général », comme on le surnomme à la 10ème rue, dit avoir démissionné de son poste à l’Assemblée nationale pour le bien des combattants.

Ce qui laisse plusieurs question dans les têtes de congolais. Certains se demandent en quoi est-ce que sa démission, qui se traduit plus comme un acte de désaveu ou de désapprobation contre sa hiérarchie politique qui se trouve être le président Tshisekedi, peut-il être un acte salvateur au parti. Est-ce parce qu’il pense que sa hiérarchie a trahi ?

« Vous me connaissez. Ce combat on l’a mené ensemble et vous savez que je ne suis ni affairiste, ni traître, ni haineux… les décisions que je vais annoncer dans les prochaines heures, sachez que je les ai prises pour votre bien », a-t-il annoncé ce vendredi 14 janvier au grand désarroi des dizaines de combattants venus manifester leur désapprobation à l’idée de sa démission.

Même le président de l’Assemblée nationale n’a pas hésité à débarquer chez Kabund pour tenter d’apaiser les tensions entre Kabund et Tshisekedi. Rien n’a filtré de leurs discussions. Par contre, l’entourage de Jean-Marc Kabund affirme que d’autres décisions pourront venir plutard.

Pour rappel, la maison de Jean-Marc Kabund a été sabotée dernièrement par les éléments de la Garde présidentielle, une unité de FARDC qui ne répond qu’aux ordres directs du président de la République.

Ces éléments ont débarqué au domicile du Premier vice-président de l’Assemblée nationale après une intercation sur l’avenue de Poids lourd, l’une des grandes artères de Kinshasa où les éléments de garde, policiers de leur état, ont brutalisé et désarmé l’un de leurs et l’ont emméné à l’auditorat militaire alors que ce dernier assurait la sécurité d’un membre de la famille du président Tshisekedi.

L’étonnant bras de fer entre les deux héritiers politiques du parti du Sphinx de Limete en est-il déjà à un point de non retour ? Les heures qui suivent nous en diront plus.
Moise Dix

Grand Journal CD Net / Provinces26rdc.net

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