La marche pacifique organisée par la société civile, la notabilité et quelques jeunes de la ville exigeant le départ du gouverneur de province et la fermeture de l’Assemblée provinciale de l’Equateur a été vivement repoussée par les forces de l’ordre, ce vendredi 20 décembre 2019.
Les organisateurs affirment avoir trouvé sur le lieu de rassemblement, l’esplanade de la maison communale de Wangata, un dispositif sécuritaire bien rangé. Les policiers armées jusqu’aux dents empêchaient les groupuscules d’accéder à la maison communale située sur l’avenue Libération.
« C’était une question de vie ou de mort », a expliqué un manifestant à Media Congo Press (MCP). « La police n’a même pas laissé une minute aux manifestants pour commencer leur marche. Quand il y a eu résistance, les policiers ont dispersé les manifestants en tirant de gaz lacrymogènes, ce qui a créé la panique dans cette partie de la ville ».
Le président de la notabilité de la ville de Mbandaka a déploré l’attitude des agents de l’ordre censés encadrer la marche.
« C’est vraiment déplorable… au moment où le chef de l’État, lui-même, garantit la liberté d’expression, à l’Equateur, cette liberté est bafouée par des tierces personnes. Pourtant, le 18 décembre ils avaient écrit la lettre à l’autorité urbaine pour lui informer conformément à l’article 18 de la constitution », regrette Joseph Mbula Ngeli.
Il était question, au cours de cette marche, de demander au chef de l’État, Félix Tshisekedi, de relever le gouverneur de province de ses fonctions pour incompétence et de décider de la fermeture de l’Assemblée provinciale de l’Equateur qui ne travaille pas pour le développement de la province, ce qui est contraire aux aspirations du chef de l’Etat.
Malgré la repression, les protestataires promettent d’organiser des marches tous les mois jusqu’à obtenir gain de cause. Rappelons que la dernière marche de la notabilité et de la société civile avait eu lieu le 28 novembre 2019.
mediacongo.net/Provinces26rdc.net
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