La vente à la criée est à la base de la plupart d’accidents automobiles commis dans les grandes artères de la ville province de Kinshasa, a constaté l’ACP ces derniers temps.Cette pratique qui s’observe généralement auprès des jeunes dont l’âge varie entre 15 et 30 ans, les poussent très tôt le matin dans les grandes artères de la ville, accompagnés, chacun de sa gamme d’articles, qu’ils proposent aux automobilistes qui s’arrêtent, soit devant les feux rouges, soit dans un embouteillage.
Parmi ces jeunes, il y a des vendeurs des journaux, d’eau en bouteille ou sachet, d’accessoires et ornements de véhicules, etc.. Ceux-ci encombrent la chaussée en lui donnant ainsi l’impression d’un super marché à ciel ouvert ou d’un lieu de négoce.
Ces vendeurs ambulants auxquels s’ajoutent quelques fois des voleurs à la tire sont souvent victimes de graves accidents de circulation surtout sur le boulevard Lumumba, dans la partie-Est de la ville où la circulation est dense.
Au-delà du déficit que cette pratique laisse dans les caisses du Trésor, l’État, car tous ces vendeurs à la criée ne payent aucune taxe à l’État congolais, ils ternissent l’image de la capitale et lui donne l’impression d’un village érigé en pleine centre-ville, sans oublier la peur qu’ils suscitent auprès des touristes qui viennent pour la première fois à Kinshasa.
Il appartient aux autorités de la ville province de Kinshasa d’interdire cette pratique qui expose ces jeunes à des accidents et qui ternit l’image de marque de la capitale.
ACP
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