Les Kinois ont assisté stupéfaits à une bagarre ce mercredi 08 mai entre les membres du parti présidentiel scindés en deux : les uns soutenant le 1er vice-président de l’Assemblée nationale et les autres Jacquemin Shabani, ancien secrétaire général du parti.
Pour le groupe mené par l’ancien secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, « Jean-Marc Kabund devenu 1er vice-président de l’Assemblée nationale ne peut assumer une haute fonction au sein du parti notamment celui de secrétaire général de l’UDPS ».
Au cours d’un entretien avec Media Congo Press (MCP) ce jeudi 09, Jacquemin Shabani souligne que « le statut prévoit qu’en cas d’indisponibilité du président, le parti est directoire qui assume l’intérim jusqu’à l’organisation du congrès pour la désignation d’un président ».
Jacquemin Shabani estime que « l’UDPS doit appliquer l’État de droit qu’elle prône à l’intérieur du parti ».
Le coordonnateur de la commission électorale de l’UDPS déplore le fait que Jean-Marc Kabund reste réfractaire en dépit du dialogue entrepris avec lui.
« les pro-Jacquemin Shabani sont les semeurs de troubles »
Dans le camp de Jean-Marc Kabund, on n’entend pas les choses de cette oreille. Augustin Kabuya, chargé de communication de l’UDPS, reste fidèle à Kabund « les pro-Jacquemin Shabani sont les semeurs de troubles qui cherchent à déstabiliser le parti », argue-t-il.
« Jean-Marc Kabund continuera à assumer l’intérim du parti jusqu’à l’installation du nouveau président à l’issue du congrès ».
Pour lui, Jean-Marc Kabund qui a un bilan très positif à la tête de l’UDPS qui vient d’accéder au pouvoir sous sa direction à la confiance totale de la base et de l’autorité morale du parti, Félix Tshisekedi.
En attendant le dénouement de la crise, on assiste à un véritable dialogue des sourds entre les pro-Kabund et ceux de Jacquemin Shabani.
Les combattants de l’UDPS divisés en deux camps antagonistes se regardent désormais en chien de faïence.
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