Au cours d’une conférence de presse tenue le dimanche 02 décembre dernier à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, la présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a salué la décision du gouvernement Congolais de se passer des services des observateurs européens lors des prochaines élections générales prévues le 23 décembre 2018.
» Il y a d’autres choses que nous pouvons reprocher au président de la République mais sur ce point-là, nous sommes avec lui et nous assumons cela parce que nous devons protéger la souveraineté de notre pays », affirme Francine Muyumba.
Pour la n°1 de l’UPJ, il faut mettre en avant les intérêts des congolais d’autant plus que les élections à venir sont avant tout celles des congolais.
Nous n’avons pas refusé la communauté internationale mais ceux qui décident de s’exclure ou d’avoir des décisions préalables par rapport à ses élections, moi je pense que nous pouvons nous passer des services de ceux qui pensent qu’ils peuvent faire l’injustice en RDC, explique la patronne de la jeunesse Africaine.
Toutefois, Muyumba salue l’implication de l’Union Africaine ainsi que des organisations sous régionales dans l’observation des élections du 23 décembre prochain.
» En ce moment où nous sommes en train de parler, nous travaillons également sur la question des observateurs internationaux d’ici là, ils vont commencer à venir, la Sadc s’est appropriée ses élections et d’autres organisations régionales y compris l’Union africaine », annonce la présidente de l’UPJ.
Nous sommes contents que ce soient les africains qui viennent ici surveiller les élections, j’aimerais que ce soient les africains qui se déploient dans les différentes provinces de la RDC pour comprendre la réalité, renchérit-elle.
Laisser un commentaire