Sommet infrastructures-Afrique : un déficit de plus de 100 milliards USD à combler

Le Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, qui se tient en Angola du 28 au 31 octobre, a estimé à plus de 100 milliards USD, le déficit annuel dans le continent, selon un communiqué consulté mardi par l’ACP.

«Le Sommet de Luanda intervient dans un contexte où l’Afrique cherche à combler un déficit annuel estimé à plus de 100 milliards de dollars en infrastructures. L’objectif est clair : mobiliser le capital africain et international pour financer les projets structurants capables de transformer durablement les économies du continent», a-t-on lu.

L’événement, d’une portée stratégique majeure, s’inscrit dans la continuité des efforts africains pour accélérer la mise en œuvre du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), un pilier central de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il vise à mobiliser des financements innovants, à renforcer les corridors d’intégration régionale, et à stimuler la compétitivité économique du continent dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a rapporté le document.

Ce grand rendez-vous continental, prévu du 28 au 31 octobre 2025, réuni les chefs d’État, ministres, les investisseurs et les partenaires techniques avec comme thème: «Capital, Corridors, Commerce: investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée».

Selon le communiqué, la participation congolaise témoigne de la volonté du gouvernement de placer le développement des infrastructures au centre de la relance économique nationale. Routes, chemins de fer, énergie, connectivité numérique et infrastructures transfrontalières figurent parmi les secteurs jugés prioritaires pour renforcer l’intégration régionale et attirer les investissements directs étrangers.

Pour la RDC, ce forum représente une tribune stratégique pour présenter ses projets phares inscrits dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et défendre une vision d’infrastructures durables, intégrées et inclusives, à la hauteur de son potentiel géoéconomique.

La RDC prend une part active à ces assises avec une délégation de haut niveau, composée notamment de John Banza Lunda, ministre des infrastructures et travaux publics, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Anthony Nkinzo, Directeur de cabinet du chef de l’État, ainsi que de plusieurs autres responsables et experts congolais.

 

ACP/Provinces26.com

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