La société civile du territoire d’Isangi accuse des policiers et militaires d’avoir emporté cent bêtes (porcs et chèvres), dans la localité de Yaelomba (Tshopo).
La société civile du territoire d’Isangi accuse des policiers et militaires d’avoir emporté cent bêtes (porcs et chèvres), dans la localité de Yaelomba (Tshopo).
Le président de cette structure, Joseph Basay a expliqué, jeudi 13 juillet à Radio Okapi, que ces forces de l’ordre étaient pourtant envoyées dans cette localité pour enquêter sur un cas de meurtre d’une personne accusée de vol.
Les habitants de Yaelomba et environs, pris de peur face à l’intervention brutale de ces agents de l’ordre, ont fui, depuis six jours, dans la forêt.
«Ils ont pillé deux cent vingt-deux maisons qui sont restées inhabitées. Il y a 1300 personnes qui se sont déplacées en forêt et d’autres dans les villages voisins. Ils ont arrêté trois personnes : un infirmier, le chef du village et un notable», a indiqué Joseph Basay.
Dans la brousse, ces villageois, souligne-t-il, dorment à la belle étoile et font face aux maladies comme le paludisme et la diarrhée hydrique.
Il y a deux enfants qui sont morts du paludisme sur les 57 cas enregistrés parmi ces populations, affirme des sources de la société civile d’Isangi.
«C’est une situation humanitaire grave. Nous souhaitons que l’administrateur arrive sur place pour que ces militaires et policiers soient arrêtés», a poursuivi Joseph Basay.
Pour sa part, l’administrateur du territoire d’Isangi, Antoine Louwo, confirme les actes de ces hommes en uniforme.
Se fondant sur le rapport d’une délégation du comité territorial de sécurité dépêchée sur les lieux, il déclare que le nombre de bêtes emportées varie entre 40 et 48.
Il se propose de saisir le parquet de la République, à Yangambi.
Le président de cette structure, Joseph Basay a expliqué, jeudi 13 juillet à Radio Okapi, que ces forces de l’ordre étaient pourtant envoyées dans cette localité pour enquêter sur un cas de meurtre d’une personne accusée de vol.
Les habitants de Yaelomba et environs, pris de peur face à l’intervention brutale de ces agents de l’ordre, ont fui, depuis six jours, dans la forêt.
«Ils ont pillé deux cent vingt-deux maisons qui sont restées inhabitées. Il y a 1300 personnes qui se sont déplacées en forêt et d’autres dans les villages voisins. Ils ont arrêté trois personnes : un infirmier, le chef du village et un notable», a indiqué Joseph Basay.
Dans la brousse, ces villageois, souligne-t-il, dorment à la belle étoile et font face aux maladies comme le paludisme et la diarrhée hydrique.
Il y a deux enfants qui sont morts du paludisme sur les 57 cas enregistrés parmi ces populations, affirme des sources de la société civile d’Isangi.
«C’est une situation humanitaire grave. Nous souhaitons que l’administrateur arrive sur place pour que ces militaires et policiers soient arrêtés», a poursuivi Joseph Basay.
Pour sa part, l’administrateur du territoire d’Isangi, Antoine Louwo, confirme les actes de ces hommes en uniforme.
Se fondant sur le rapport d’une délégation du comité territorial de sécurité dépêchée sur les lieux, il déclare que le nombre de bêtes emportées varie entre 40 et 48.
Il se propose de saisir le parquet de la République, à Yangambi.
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