En Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a démenti les propos du commandant en chef des armées, le général Zaluzhny, selon lequel la guerre était entrée dans une phase d’attrition, comme lors de la Première Guerre mondiale. Alors que le président ukrainien plaide pour davantage d’aide de la part des partenaires occidentaux, Kiev a été obligé de confirmer des pertes après une attaque de missile russe contre une brigade survenue le 3 novembre.
L’attaque a été révélée par les médias ukrainiens un jour après les faits : le 3 novembre, jour de célébration des troupes d’artillerie en Ukraine, un missile Iskander russe a frappé un rassemblement de soldats de la 128ᵉ brigade d’assaut de montagne, originaire de Transcarpatie, sur la ligne de front de la région de Zaporijjia.
Selon les médias locaux, une vingtaine de soldats seraient morts et une douzaine de civils blessés. Kiev a confirmé l’attaque, mais pas le nombre de victimes, précisant que depuis le début de la guerre, l’armée ne commentait pas ses pertes.
Le ministre de la Défense, Rustem Umerov, a quant à lui assuré qu’une enquête serait menée afin d’établir les circonstances de l’incident.
De son côté, Volodymyr Zelensky a également évoqué l’attaque et attend des « réponses honnêtes » de l’enquête.
Le président ukrainien a également démenti ce week-end les propos du commandant en chef de l’armée, le général Zaluzhny, en affirmant que la guerre n’était pas entrée dans une impasse.
Volodymyr Zelensky a également appelé à davantage d’aide, notamment pour la défense aérienne, et invité l’ancien président des États-Unis Donald Trump à se rendre en Ukraine pour se rendre compte de lui-même de ses conséquences.
RFI / Provinces26rdc.com
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