Katumbi: le « Jour de Vérité »

Trois ans d’exil forcé. Voilà une de dures réalités de la politique sous le régime dictatorial de Joseph Kabila. Fort heureusement que ce triste régime, qui a duré 18 ans, est aujourd’hui défait par l’avènement d’un président de la République issu des rangs de l’opposition et qui est déterminé à « déboulonner » ce qui reste du système dictatorial.

C’est donc tout Lubumbashi qui est debout pour accueillir un digne fils de la République. Une forte délégation non seulement d’acteurs politiques de l’opposition mais au aussi du monde des affaires et du sport a fait le déplacement de Kinshasa pour saluer la venue d’un leader politique.

Sauf imprévu, Moïse Katumbi rentre donc ce lundi 20 mai en République démocratique du Congo par la ville de Lubumbashi. Dans la capitale cuprifère, tout est prêt. Tout est mis en place pour que ce retour reste dans les annales.

Les dossiers montés en justice contre Moïse Katumbi ont tous été démontés l’un après l’autre – preuve que ces accusations étaient commanditées par les sbires de l’ancien régime.

Le patron de TP Mazembe rentre en homme libre dans son pays. Plus rien ne pourrait donc l’empêcher de participer à la construction du géant Congo, de l’intérieur du pays.

Le retour au pays de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga est en lui-même un symbole de la victoire des forces politiques et sociales de changement sur les velléités dictatoriales de l’ancien pouvoir. Ce retour est un des résultats palpables que le leadership national actuel veut imprimer un changement en garantissant à tous les Congolais les droits et libertés fondamentaux.

Ce lundi 20 mai est donc une journée de vérité. Le pouvoir de l’actuel chef de l’Etat doit désormais assurer l’effectivité de ce retour en garantissant une sécurité totale à ce leader de l’opposition. Le souhait de tous les Congolais est que plus jamais aucun congolais ne soit soumis à une terrible situation comme celle de Moïse Katumbi, c’est-à-dire juste pour ses opinions politiques.

C’est le Congo que tous les Congolais aimerait vivre où chacun aura son mot à dire, dans le respect des limites imposées par la loi.

Potentiel/mediacongo

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