RDC : « Basile Olongo profite abusivement de sa position de ministre intérimaire, mais je sais que le président est un légaliste » ( Mende )

Lambert Mende, candidat à l’élection du gouverneur de la province du Sankuru, accuse Basile Olongo, ministre intérimaire de l’intérieur, d’empêcher la tenue de ce scrutin.

Dans une interview, il dit n’a pas vu une correspondance du chef de l’État allant dans le sens défendu par le ministre Olongo.

« Il n’y a pas de président que ce soit saisit du dossier. Le ministre de l’intérieur prétend que le président de la République qui a ordonné cela. En réalité, le président travaille selon les principes légaux. Le président sait que l’élection du gouverneur est une affaire de la CENI. Et le président de la République est légaliste. On peut se reprocher beaucoup de choses, mais de ce point de vue là, il a toujours était légaliste et je ne pense pas qu’il ait interférence dans cette affaire », dit-il.

Il attend toujours voir un document de la présidence renvoyant sine die cette élection.

« Le président statue soit par ordonnance soit par son directeur de cabinet, pas par le ministre de l’intérieur et je n’ai vu aucune correspondance du président ou de son directeur de cabinet enjoignant à la CENI d’empêcher que l’élection du gouverneur se tienne. C’est le ministre qui prétend que le président lui a demandé d’arrêter le processus », ajoute t-il.

Mende accuse ouvertement Olongo.

« Il profite abusivement de sa position de ministre intérimaire de l’intérieur. Je l’accuse donc de cette forfaiture, de profiter de sa position pour régler ce que je considère personnellement  comme une sorte de mauvaise humeur post-électorale que je comprends. Il veut me faire porter la responsabilité. Cela n’a rien à voir avec  le président de la République », affirme l’ancien ministre de la communication et des médias.

Lambert Mende et les députés provinciaux de Sankuru attendent expliquer au président de la République leurs versions.

« Je n’ai pas demandé à être reçu. Nous avons pu monter vers Kinshasa avec les grands électeurs. Il n’y a que 25. Et ceux qu’on a manipulé pour que l’élection ne se tienne pas et ceux qui me soutiennent, tous nous sommes à Kinshasa et nous sommes à la disposition du Monsieur le Chef de l’État pour lui dire la vérité sur les comportements des uns et des autres ».

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