La NOGEC dit être saisie de l’appel à candidature lancé par le bureau de l’Assemblée nationale concernant les animateurs de la CENI.
Cependant, Me Constant Mutamba Tungunga, président national de ce regroupement politique et cadre actif du Front commun pour le Congo (FCC), renonce à cet appel à candidature car, pour lui, son regroupement politique s’abstient d’envoyer sa candidature. Le jeune opposant l’a fait savoir samedi 24 juillet, dans une correspondance adressée au coordonnateur national du FCC dont une copie est parvenue à Ouragan CD.
A travers cette correspondance, le jeune leader révolutionnaire a donné sa position et présenté les raisons légitimes et cohérentes par rapport au combat qu’il mène. Il rappelle au coordonnateur national que le FCC a plusieurs fois dénoncé la constitution de l’actuelle majorité parlementaire ainsi que la désignation des trois membres de la Cour constitutionnelle, jugées contraires à la Constitution et aux lois de la République. Situation qui a même conduit à la rupture de la coalition FCC-CACH.
Me Constant Mutamba fait observer que cette nouvelle majorité contestée par le FCC, a voté sur fond des protestations, une loi de la CENI, taillée sur mesure qui jette le lit de la tricherie électorale à venir.
« Qu’est-ce qui a changé pour que le FCC accompagne aujourd’hui l’Union sacrée, dans sa logique de conquête électorale prochaine », s’est-il interrogé, avant de poursuivre que » face à la transhumance politique actuelle , ne craignons-nous pas que les délégués du FCC, adhèrent tous implicitement à l’Union sacrée et roulent plutôt pour leurs propres intérêts. »
Pour toutes ces raisons et interrogations, Me Mutamba dit s’abstenir d’envoyer sa candidature. Conséquemment, il exhorte le FCC à rester cohérent avec lui-même car, soutient-il, le consensus devrait rester la seule voie qui puisse garantir la crédibilité du processus électoral.
L’Assemblée nationale avait adopté la proposition de loi modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI. Loi qui a été, par la suite, promulguée par le chef de l’État. Le texte modifie le nombre des membres de la centrale électorale passant de 13 à 15 en raison de 5 pour la majorité parlementaire, 5 pour l’opposition et 5 pour la société civile dont 2 pour les confessions religieuses, 2 pour les organisations d’observation et d’éducation électorales et 1 pour les organisations de défense des droits de femme. La Chambre basse du Parlement a fixé la date du dépôt des dossiers des candidats au 28 juillet.
Ouragan FM /provinces26rdc.net
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