
Il y a plusieurs façons de faire pression sur les institutions pour obtenir l’organisation des élections au plus tard en décembre 2017 conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Meetings, sit-in, marches et dialogues directs avec certaines institutions-clé comme la CENI, sont autant des moyens de pression parmi tant d’autres.
Précurseur, Delly Sesanga était le premier leader de l’opposition à avoir engagé un dialogue avec la Commission Électorale Nationale Indépendante pour avoir le coeur net sur le processus électoral.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, vient de lui emboîter le pas en allant déposer mercredi 2 août un mémo à la CENI.
La démarche de F. Tshisekedi vient légitimer celle de D. Sesanga, entreprise un mois plus tôt.
Pour rapple, le 3 juillet, le président de l’Alternance pour la République, AR, avait conduit une forte délégation de sa plateforme auprès de Corneille Nangaa pour chercher les informations à la source afin de s’en servir pour faire pression sur la centrale électorale.
Les infos glanées par le président de l’ Envol devraient servir notamment à faire pression sur la CENI afin de la pousser à finaliser dans le délai le processus électoral.
Certains de ses partenaires politiques avaient vertement critiqué sa démarche.
Aujourd’hui, ils doivent s’en mordre les doigts car le président du Rassemblement en personne va faire le déplacement de la CENI pour y exiger la publication du calendrier et sa redynamisation conformément à l’Accord de la Saint-Sylvestre.
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