Le chef de l’Etat a affirmé à la population de Bukavu ce lundi 7 octobre que les minerais congolais constituent la cause de l’insécurité dans l’est du pays où des groupes armés sont actifs notamment dans les zones minières.
M. Tshisekedi a dit qu’il est prêt à mourir pourvu qu’il y ait le retour définitif de la dans l’est du pays en proie aux groupes armés.
Un rapport du Baromètre de sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, un projet conjointement géré par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo basé à New York, publié en août dernier accusait aussi des officiers de l’armée congolaise déployés dans les zones minières au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, qui récoltent « d’importants revenus » et refusent de rentrer dans les camps militaires.
Le rapport notait qu’il n’y a cependant pas de corrélation systématique entre la violence et les zones minières. Seulement 20% d’incidents violents se produisent dans un rayon de 20 kilomètres d’une mine et seulement 3% dans un rayon de 2 kilomètres. L’est du pays compte actuellement 130 groupes armés qui se battent pour des causes multiples, selon HRW et GEC.
Laisser un commentaire