
Le processus de spoliation de la concession de l’Agence congolaise de presse (ACP), acquise depuis plus de quarante ans est en marche, aux termes d’un arrêt rendu en date du 25 mars 2019 par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe (TGI/Gombe) mais reçu officiellement à l’ACP le lundi 15 avril 2019.
Dans cet arrêt contre lequel l’ACP a décidé d’aller en appel, le TGI/Gombe ordonne l’annulation du certificat d’enregistrement obtenu en bonne et due forme par l’ACP. Le même jugement ordonne la cession d’une partie de la concession de l’ACP à un individu prétendant en détenir le droit de propriété.
On rappelle qu’il y a plus d’une dizaine d’années, la concession abritant le siège de ce service stratégique de l’État avait déjà été convoitée par un spoliateur d’origine libanaise en complicité avec certains nationaux et expulsé depuis lors du pays pour des raisons évidentes.
Il y a environ trois ans, le parquet général de la République avait également saisi la Direction générale de l’ACP par écrit pour la prévenir de l’existence d’un réseau des spoliateurs qui visaient la concession abritant le siège administratif de l’agence nationale de presse.
En dépit de la détermination affichée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de protéger les biens de l’État et de livrer un combat sans merci contre les anti-valeurs, force est de constater, au regard de l’arrêt susmentionné, que les spoliateurs sont loin de désarmer.
Heureusement, les autorités nationales, jusqu’au plus haut sommet de l’État, sont d’ores et déjà saisies et ne manqueront pas de réagir pour protéger ce service stratégique du pays dont la concession fait depuis longtemps l’objet des convoitises des spoliateurs nationaux et étrangers. C’est le lieu ici de rappeler que cette concession a été achetée par le gouvernement de la République en 1973 pour abriter les services de l’agence nationale de presse.
IMCongo
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