Les membres de l’Ordre national des infirmiers du Congo (Onic) ont échangé sur les modèles novateurs pour l’amélioration de la qualité de la santé de la population, au cours d’un atelier mardi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, avec l’appui des présidents des ordres des infirmiers du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.
« La Couverture santé universelle (CSU) demeure une priorité pour le gouvernement et une opportunité pour l’amélioration de la qualité des soins et services. Nous voulons partager ces expériences-là pour que l’année prochaine nous puissions organiser notre premier Congrès en RDC et il y aura plus de 20 pays », a déclaré André Louis Komba Djeko, président de l’Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC).
« Celui qui refuse d’apprendre vieillit et celui qui apprend se rajeunit. Nous voulons échanger avec beaucoup de pays africains parce que nous avons les mêmes réalités », a déclaré André Louis Komba Djeko, président de l’Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC).
M. Komba a, en outre, invité les participants, notamment les présidents des infirmiers des différents hôpitaux et centres de santé, à profiter de cette occasion pour échanger et partager les expériences avec les orateurs camerounais et ivoiriens en vue de s’approprier le thème de la rencontre, qui est « Investir dans des modèles novateurs pour améliorer la qualité de la santé et des soins et favoriser la confiance ».
Le président national de l’Ordre des infirmiers du Cameroun a présenté la situation dans ce pays. « Pour nous, l’objectif général est d’augmenter l’accès et l’utilisation des services couverts de la CSU à travers la levée des barrières financières et l’amélioration de la qualité des soins au Cameroun. Toute personne vivant au Cameroun, quel que soit son statut social, son origine et sa nationalité, a droit à un bon suivi médical. Les bénéficiaires prioritaires des consultations gratuites sont les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. La prise en charge gratuite du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans est élargie à tout le Protocole national. Les personnes sous dialyse, celles vivant avec le VIH et la tuberculose sont aussi prises en charge », a fait savoir M. Zebaze Belmondo, président national de l’Ordre des infirmiers du Cameroun.
Il a souligné que les pays doivent investir massivement en faveur de la profession infirmière. Au Cameroun, le ministère de la Santé donne aux infirmiers le droit de prescrire quelques produits aux patients.
Par ailleurs, M. Gabin Naka, président des infirmiers en Côte d’Ivoire a fait savoir que depuis 2001, on avait déjà instauré le système d’assistance santé mutuelle. Les infirmiers sont intrinsèquement liés à la capacité d’un pays de s’attaquer aux priorités de santé, et les spécialisations de la formation infirmière en sont des atouts.
« La couverture sanitaire universelle (CSU) comporte trois dimensions, à savoir la couverture de la population, des services et la protection financière. La CSU s’appuie sur les régimes de soins de santé primaires (SSP). Garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population résidents en Côte d’Ivoire est notre souci. L’accueil des patients est très important car, dit-on, un patient bien accueilli est à moitié guéri. Satisfaire un patient en Côte d’Ivoire est primordial », a-t-il ajouté.
L’Ordre national des infirmiers de la RDC, créé en 2016 par la loi n’16/015, organise pour tout le mois d’aout, par modules, les programmes des activités scientifiques dans le souci d’avoir les infirmiers et infirmières de qualité et compétents.
ACP/Provinces26rdc.com
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