RDC : la langue des signes en voie d’être formalisée comme cinquième langue nationale

La langue des signes pourrait devenir la cinquième langue nationale en République démocratique du Congo. La Ministre en charge des Personnes vivant avec Handicap et autres vulnérables, Irène Esambo, a lancé les travaux d’harmonisation et d’uniformisation de cette langue mardi 17 août à Kinshasa.

Outre le Lingala, le Swahili, le Kikongo et le Tshiluba, la langue des signes est essentiellement destinée aux personnes sourdes.

Selon elle, les experts des provinces et les interprètes vont travailler ensemble dans le but de produire un dictionnaire appuyé par des éléments vidéo :

« Nous avons invité les experts des provinces, spécialement les personnes sourdes et les interprètes. »

Irène Esambo précise que les universités seront également impliquées dans la démarche.

« Nous allons travailler avec les universités parce que c’est une langue que nous sommes en train de développer. Alors, il y a des critères à suivre par rapport à la création d’une nouvelle langue », a poursuivi la ministre.

100 jours du gouvernement Sama Lukonde : bilan négatif en matière des personnes vivant avec handicap

la ministre déléguée en charge des personnes vivants avec handicap Irène Esambo
Les personnes vivant avec handicap (PVH) ne sont pas restées en marge du bilan du gouvernement Sama Lukonde, à l’issue de 100 jours de prestation. Pour la non prise en compte de la question de handicap en RDC, la Fédération nationale des personnes vivant avec handicap du Congo (Fenaphaco-Handicap/Congo), à travers son Comité national multi sectoriel de la société civile pour la surveillance des actions et initiatives du gouvernement sur la question de handicap, dénonce un bilan largement négatif.

 » Malgré le fait de maintenir le ministère des personnes vivant avec handicap et son animateur, rien n’a été constaté en ce qui concerne les réalisations. Et déjà lors de la présentation de son programme, aucune politique claire n’a été présenté dans le cadre de la promotion et la protection de cette catégorie des congolais qui représentent plus de 15% de la population nationale « , note la Fenaphaco, tout en relevant, l’absence d’une politique nationale, d’un plan d’action nationale ou d’une stratégie nationale sur la question de handicap.

Pourtant, la réception par le bureau de l’assemblée plénière du sénat, de la proposition de loi portant promotion et protection des droits des PVH en seconde lecture pour se conformer aux textes régionaux et internationaux, avait suscité un espoir pour des millions de congolais vivant avec handicap. Mais depuis lors, celle-ci est restée dans les tiroirs et n’a jamais été placée à l’ordre du jour pour un débat républicain « , regrette la Fenaphaco dans son rapport synthèse  .

Que faire pour sauver les PVH ?

Pour améliorer leurs conditions de vie,  les PVH sollicitent du gouvernement, des subventions de leurs projets et la mise en place d’une sensibilisation adaptée aux PVH sur la lutte contre la Covid-19 ; l’application effective de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes  handicapées.
handicapées en Afrique.

Radio Okapi/Provinces26rdc.net

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