Réunie ce mardi 5 novembre 2019 sous la direction de Jeannine Mabunda, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a décidé de mettre en place une commission d’enquête sur la gestion des 15 % censés revenir à l’Etat congolais sur les 100 millions versés à des sociétés pétrolières pour compenser leur manque à gagner.
Selon des sources proches du bureau de la chambre basse, les députés voudraient, à travers cette commission d’enquête, voir clair sur le présumé détournement de la quotité due aux pétroliers.
Cette affaire a fait couler beaucoup d’encres et des salives.
Les activistes des droits de l’homme sont montés au créneau pour exiger la lumière sur la gestion des fonds destinés aux pétroliers.
Pointé du doigt pour avoir fait obstruction à l’audit des inspecteurs sur ces fonds, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat, a plaidé non coupable dans une interview accordée à Jeune Afrique .
Les laïcs catholiques ont également organisé une marche pour exiger la démission de toutes les personnes impliquées dans cette affaire.
Interrogé sur le dossier, lors de son séjour à Bruxelles, le président de la République Félix Tshisekedi a parlé de la rétrocommission des fonds pétroliers, une pratique courante qui n’a rien à voir avec le détournement. Et que cette même pratique est à combattre, dixit le président.
Pendant que l’Assemblée nationale veut mener son enquête dans le cadre de sa mission, l’affaire est pendante au niveau de la justice via le procureur près de la cour de cassation.
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