RDC : Le silence constaté d’Eve Bazaïba, se positionne-t-elle derrière Felix Tshisekedi ?

Ce n’est pas parce qu’elle a lamentablement échoué aux dernières élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans sa province d’origine, la Tshopo, que l’opposante Eve Bazaïba ne parle plus. L’ancienne de l’Udps a pris ses recules pour examiner en solo la situation politique du pays et pour enfin montrer sa vraie position.

Faudra-t-il continuer avec le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), parti politique membre de la coalition Lamuka ? Eve Bazaïba, alors Secrétaire général du parti cher à Jean-Pierre Bemba, qui était toujours aux côtés de Martin Fayulu lors de la campagne électorale, et même après les élections du 30 décembre dernier, ne dit plus rien quant à son avenir politique. Cette dame forte qui fait partie des Femmes Leaders Africaines veut plutôt intensifier sa lutte politique dans le cadre de la promotion des droits de la femme, et de sa participation politique, surtout dans les instances des prises des décisions. Et si Bazaïba n’a pas pu convaincre les députés provinciaux pour voter en sa faveur en tant que gouverneur, la députée nationale pousse peut-être très loin ses idées. Pourquoi ne pas revenir à la maison pour être nommée ministre dans le prochain gouvernement ? Ce sera peut-être la surprise de l’année !

Le MLC réclame le leadership de l’Opposition

Outre la carte Bazaïba, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba veut prendre la tête de l’Opposition congolaise. Si jadis la question du porte-parole de l’Opposition posait problème, le parti de l’ancien prisonnier de la CPI veut sauver l’équipe. Chose qui ne sera pas facile pour Bemba et ses acolytes, car déjà du côté d’Ensemble de Katumbi, l’on pense autrement. Et pour couper court, l’on brandit des chiffres sur la représentativité dans les Assemblées provinciales et dans les deux chambres du parlement congolais.

Un signe qui démontre déjà que le Congo de Lumumba est loin d’avoir une opposition sérieuse et digne de ce nom. Et eu égard à tous ces tiraillements, l’on comprend donc que c’est la vie de Lamuka qui est mise en danger public. En même temps, Fayulu, son candidat malheureux à la dernière présidentielle poursuit ses tournées euro-américaines ou il rencontre avec les Congolais de la diaspora et des autorités étrangères non influentes sur la vérité des urnes en RDC.

Il boucle ses périples avec un meeting le 28 avril prochain à la place Sainte Thérèse à Nd’jili à Kinshasa, où déjà la mobilisation des Kinois pose problème. Les partis et regroupements politiques qui composent Lamuka se réservent de mobiliser leurs militants pour continuer à faire de Fayulu un demi-dieu.

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