Les députés nationaux restés fidèles au parti de Modeste Bahati Lukwebo AFDC-A dénoncent la décision du bureau de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée Nationale qui a attribué ce samedi 14 décembre, la paternité du regroupement parlementaire AFDC-A, aux dissidents dirigés par Néné Nkulu. Dans une déclaration, Adèle Kahinda, présidente du groupe parlementaire AFDC-A de Lukwebo juge cette décision d' »irreguliere » et de « cavalière » « Je viens dénoncer la procédure irrégulière et cavalière du président de la commission PAJ au sujet du dossier AFDC-A. Le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, à son article 88, dit ceci: les commissions et sous commissions prennent leur décision si la majorité absolue de leurs membres est réunie. On a constaté que le président a bloqué d’abord le débat et après il a délocalisé le lieu de la tenue de la plénière, et quand on arrive là, au lieu de voter les options levées par la plénière, lui il a pris la décision de reconnaître les dissidents et il l’a communiquée. Et cette prise de décision, les membres présents, ne l’ont pas votée.
Alors pour nous, nous dénonçons cela, parce que, et le bureau de l’Assemblée Nationale et le PAJ, les deux ont travaillé pour combattre notre groupe parlementaire », a dit Adèle Kahinda Et d’ajouter, « Ils se préparent de convoquer une plénière ce dimanche pour formaliser cette décision. J’invite mes collègues députés à rejeter cette décision. Nous allons saisir les cours et tribunaux pour que justice soit faite », précise t-elle Jeudi 7 novembre dernier, un groupe de députés avait provoqué une vive tension à la plénière. Ils ont failli envenir aux poings. Il s’agissait des députés du regroupement AFDC-A (Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés) de Modeste Bahati Lukwebo qui n’ont pas toléré que d’autres députés, dirigés par Néné Nkulu, s’identifient comme membres du même regroupement.
Tout était parti d’une motion incidentielle initiée par un membre de l’AFDC-A pour demander à la plénière de trancher la question de la paternité dudit regroupement. Ce que les « dissidents » n’avaient pas supporté à leur tour. « Notre regroupement AFD-A a été mis aux enchères de manière délibérée par le bureau de l’Assemblée nationale. Comme nous trouvons notre force dans les lois qui nous régissent, raison pour laquelle nous avons bien voulu nous défendre en plénière. Le bureau a consacré la nouveauté et travaille en connivence avec les dissidents qui sont identifiés comme de AFDC-A/FCC. Nous sommes venus réclamer nos droits parce qu’ils s’arrachent. La matière vient d’être envoyée à la commission PAJ et nous pensons que le droit sera dit », a dit la députée Adèle Kahinda.
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