RDC : Les organisations de la société civile s’opposent à la gestion d’un fonds public par une « ASBL »

Les organisations de la société civile se sont opposées à la gestion par une »ASBL » d’un fonds public comme le propose une certaine opinion, indique un communiqué de la Haute académie de la société civile congolaise (HASCO) parvenu jeudi à l’ACP.

Selon le document, cette opposition s’explique par le fait que « prendre une telle option serait hypothéquée la nation congolaise. C’est au-delà de l’imaginable ».

A ce sujet, le directeur exécutif de la HASCO, Richie Lontulungu invite les ministres des Mines et des Affaires sociales à harmoniser leurs points de vue autour de la question pour mettre ces fonds à profit pour le développement des communautés locales après deux années de blocage.

Au lieu de céder à la démarche des groupes de pression, Il exhorte le gouvernement d’actionner un mécanisme étatique crédible pour s’occuper de la gestion de ce fonds d’une haute importance pour le développement du pays.

Suivant le manuel de procédure produit avec le concours de la société civile, ces organisations rappellent qu’il avait été instauré une gestion collégiale de ce fonds autour du Fonds national de promotion et de service social (FNPSS) entant qu’organe étatique, le seul doté de la personnalité juridique conformément aux exigences du code minier. A cet effet, elles invitent le gouvernement à finaliser ce manuel pour passer à l’action après deux années d’attente.

Satisfaction de la société civile

Par ailleurs, ces organisations de la société civile se sont déclarées satisfaites de la libération, mardi, de la directrice générale du Fonds National de Promotion et de Service Social (FNPSS), Alice Mirimo, après une journée d’audition au parquet près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe dans une affaire l’opposant à la ministre des Affaires sociales. Elles exigent la cessation de poursuites judiciaires contre cette dernière.

En République Démocratique du Congo, la gestion de fonds de 0.3% de dotation des miniers pour contribuer aux projets de développement communautaire prévu par l’article 258 bis du Code minier fait toujours débat, a-t-on indiqué.


ACP /provinces26rdc.net

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