RDC : « Neutralisation de l’action de Fatshi à défaut du stylo rouge, un remaniement s’impose »

Face à l’inertie du gouvernement, au sein duquel certains ministres brillent par l’incompétence et d’autres, particulièrement infiltrés pour torpiller les actions du chef de l’État, celui-ci dispose, à défaut du « stylo rouge », du levier du remaniement, analyse Le Potentiel. Les médias congolais reviennent ce mercredi sur les tensions entre les cadres du FCC et ceux du CACH et l’incidence qu’elles peuvent avoir sur le fonctionnement des institutions.

Et ce, pour deux raisons majeures : d’une part, corriger le déséquilibre qui octroie au Front commun pour le Congo l’essentiel des ministères du secteur économico-financier, laissant au CACH la portion congrue. D’autre part, placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, explique le journal.

Aujourd’hui, conclut le quotidien à défaut du ‘’stylo rouge’’, la solution passe par un remaniement. Et dans ces conditions, personne ne contestera au chef de l’Etat la prérogative de revisiter la composition de l’équipe gouvernementale afin de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Pour Forum des As, la polémique permanente entre les acteurs politiques au pouvoir risque de finir par accréditer la thèse d’une crise de régime.

Plutôt qu’à gérer l’Etat congolais, constate le tabloïd, les deux principaux partenaires passent le plus clair de leur temps à se faire la guerre.

Tout se passe comme si dans l’un et l’autre camp, on attend que le  » go  » soit donné pour, finalement, déclencher les hostilités. Cette fois-là, à visage découvert, commente le journal.

Par contre, Francis Tshibalabala, député provincial de Kinshasa et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’est pas d’avis que Joseph Kabila bloquerait les actions de Félix Tshisekedi qui l’a succédé à la tête du pays.

M. Tshibalabala, également vice-président de l’assemblée provinciale de Kinshasa estime que ce sont quelques lieutenants de l’ancien président de la république qui veulent que Félix Tshisekedi échoue, ajoute le site web.

Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Front commun pour le Congo (FCC) a tempéré les ardeurs des alliés de la coalition FCC-CACH embarqués dans une vive polémique née de la déclaration du Chef de l’Etat sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, et les réactions que celle-ci a entraîné, renseigne La Prospérité. 

Il appelle les ténors de la coalition à travailler ensemble pour la population. Donc, quelles que soient les divergences, l’accent devrait être mis sur l’essentiel, conclut le tabloïd.

L’UDPS en retraite

Dans un autre registre, les médias reviennent sur l’organisation de retraite politique organisée par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) mardi 28 janvier au Centre Nganda de Kinshasa.

Le parti au pouvoir a, lors de l’ouverture de ces assises, réaffirmé sa volonté de travailler pour le « bonheur du peuple ».

A en croire son président intérimaire de ce parti politique, Jean-Marc Kabund, les défis auxquels fait face la RDC sont énormes mais pas insurmontables, note le site web.

Jean-Marc Kabund a, dans son discours d’ouverture, rappelé aux participants qu’aucune excuse, aucune alliance, aucun arrangement politique ne pourra remplacer le bonheur du peuple congolais, tout en soutenant que l’UDPS a l’obligation de réussir ce mandat, coûte-que-coûte, note Le Phare.

Il a demandé aux différentes commissions, selon le tabloïd, d’évaluer, sans complaisance, l’exercice du pouvoir d’Etat au regard des attentes du peuple congolais, d’identifier correctement les défis liés à l’exercice du pouvoir, de révéler toutes les contraintes rencontrées ou observées, de partager toutes les expériences vécues à ce jour, d’envisager et anticiper les probables comportements que pourraient afficher à l’avenir leurs partenaires politiques.

Le parti présidentiel, va évaluer sa gestion du pouvoir depuis l’arrivée au sommet de l’Etat de Félix Tshisekedi.

En plus de l’action de l’exécutif, fait remarquer le portail, il y a également l’évaluation des partenariats dont avec le Front commun pour le Congo (FCC) et avec l’Union pour la Nation congolaise (UNC).

Jacquemin Shabani,  président de la Commission électorale permanente (CEP) a constaté que dans le cahier des charges des activités de cette retraite de 3 jours, la vie et l’organisation de l’UDPS ne sont pas identifiées.

Non invité à ces travaux de la capitale, Victor Wankwenda, président de la convention démocratique de l’UDPS estime qu’il s’agit plutôt d’un atelier de l’aile tenue par Jean Marc Kabund, président ad intérim de cette formation politique.

Il dit ne pas reconnaître ces travaux, car organisés selon lui, par des personnes sans qualité, conclut le site web.

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