Les activités ont repris timidement ce mardi 3 décembre dans les villes de Beni et Butembo après plus d’une semaine des protestations violentes contre les massacres des civils par les rebelles des ADF.La circulation a repris normalement dans plusieurs coins de ces deux villes. A Beni, quelques marchands ont étalé leurs marchandises au marché central, quelques stations-services ont également ouvert. Mais les magasins n’ont pas ouvert.
Quelques écoles ont rappelé les élèves finalistes pour des cours de rattrapage.
A Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, les activités ont quasiment repris leur cours normal ce mardi 3 décembre sur toute la ville, malgré l’appel à une journée ville morte lancée la veille par certaines organisations des jeunes.
Une vive tension a été observée lundi 2 décembre dans la ville de Beni où des échauffourées ont opposé les FARDC et la Police aux groupes de jeunes qui manifestaient pour dénoncer les tueries des civils depuis cinq ans dans la ville et en territoire de Beni.
Nord-Kivu « reprise des activités après trois jours de paralysie à Goma »
La vie a repris quasiment son cours normal ce mardi sur toute la ville de Goma, en dépit de l’appel à une nouvelle journée ville morte lancée par certaines organisations des jeunes.
La circulation, les activités socio-économiques ont repris comme d’habitude, sans aucun incident jusque-là. Pour le président des boutiquiers de Goma, « après avoir perdu les journées de vendredi 29 novembre et de lundi 02 décembre, les commerçants n’ont pas voulu continuer à accumuler des manques à gagner. »
Seules les écoles n’ont pas toutes fonctionné ce mardi. Les responsables des Etablissement et les parents d’élèves craignent pour la sécurité des enfants et ont préféré les garder à la maison.
Un groupe des jeunes a appelé à des journées villes mortes lundi et mardi pour protester contre les meurtres des civils à Beni.
Le Gouverneur de la province du Nord-Kivu, Carly Kasivita multiplie des rencontres avec différentes associations des jeunes pour les sensibiliser sur des moyens plus « patriotiques » de faire les revendications.
Laisser un commentaire