
C’est le tollé général à l’opposition après l’annonce par Corneille Nangaa de son impossibilité à organiser les élections d’ici le 31décembre 2017.
Lundi 10 juillet, le G7 est monté au créneau pour critiquer sévèrement le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La coalition pro-Katumbi a fustigé sa déclaration faite en France en marge d’une réunion de travail avec l’OIF ( Organisation internationale de la Francophonie).
Cette sortie médiatique de Corneille Nangaa vient confirmer son inféodation au régime en place, selon le G7.
Dans un communiqué de presse publié lundi, le G7 affirme : » Mr Nangaa vient une fois de plus de confirmer qu’il est au service de Mr Kabila et de sa mouvance dont il exécute servilement les instructions et les stratégies ».
Qu’à celà ne tienne, pour le G7, au regard de la Constitution et de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la centrale électorale, le président de la CENI n’a ni qualité, ni compétence pour pouvoir décider du renvoie d’une élection.
La plateforme électorale continue de réclamer la publication du calendrier électoral d’ici au 31 juillet prochain et assure que c’est encore possible d’organiser les élections conformément à l’Accord du 31 décembre 2016.
Le G7 ne décolère pas et exige que Nangaa tire les conséquences de cette déclaration. C’est-à-dire: démissionner.
Les Katumbistes plaident aussi pour une redynamisation rapide de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
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