Au cours d’un point de presse tenu le lundi 3 décembre à Kinshasa, le coordinateur du comité stratégique du Front commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya Wilonja, a dénoncé les appels à la violence lancés par certains hommes politiques, notamment en ce qui concerne le processus électoral en cours.
« C’est extrêmement grave d’appeler la population d’empêcher la Ceni à déployer du matériel, le jour du vote», a fustigé Néhémie Mwilanya.
Le Coordonnateur du comité stratégique du Front Commun pour le Congo a, par la même occasion, condamné tout acte de sabotage de la part des acteurs politiques de l’opposition. Ceux-là qui, d’après lui, appellent au boycott et au sabotage des élections le 23 décembre prochain.
« Nous sommes étonnés de constater que certains acteurs ont choisi de travailler contre le processus électoral. D’autres leaders de la plateforme « Lamuka » font l’apologie de la violence contre le processus électoral », a-t-il déploré.
Par la même occasion, Néhémie Mwilanya a exprimé son indignation et la désapprobation de sa famille politique face à ce qu’il qualifie d' »inacceptable ».
« Ce qui se passe est grave. En démocratie, on doit s’abstenir de conduire les autres à la violence. Ce processus est porté par un peuple qui a le droit de choisir ses candidats et de légitimer le pouvoir des institutions à qui il veut. Le Comité stratégique du FCC dénonce cette démarche qui vise à bloquer le processus électoral qui a déjà atteint son point culminant », a-t-il fait savoir.
Le FCC, a par la même occasion, félicité la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour les efforts fournis afin que ce processus atteigne son point culminant.
« Nous félicitons la Ceni pour les efforts fournis afin de déployer du matériel sur le terrain », a déclaré le coordonnateur du comité stratégique du FCC.
Il a, par la suite, félicité le Gouvernement de la République qui, selon lui, a tenu ses promesses quant à l’organisation des élections.
Au 23 décembre prochain, la Ceni rassure qu’elle est prête à organiser les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales sur tout le territoire national. Comme promis, le Gouvernement finance seul le processus électoral.
Le FCC apprécie également le déploiement des acteurs sur le terrain en cette période de campagne électorale qui a « debuté sans obstacles majeurs. Il note, à ce sujet, que les candidats postent des affiches, tiennent des meetings partout sans être inquiétés. Ce qui est de bonne augure.
La population congolaise est également à féliciter, car selon le FCC, elle tient à ce processus électoral.
Pour le comité stratégique du FCC, le déploiement du matériel électoral se fait à grande échelle.
« A ce jour, Emmanuel Ramazani Shadary a déjà visité quatre provinces, contrairement à d’autres candidats qui traînent encore le pas. Ils hésitent à démarrer la campagne, puisqu’ ils sont dans la logique d’empêcher la Ceni d’organiser les élections.
Notre Candidat à la présidentielle a développé son programme détaillé de campagne, partout où il est passé, principalement dans le Grand Katanga », se réjouit-on.
Par ailleurs, Néhémie Mwilanya a lancé un appel au gouvernement pour la sécurisation des élections.
Réagissant aux ralliements politiques, Henri Mova Sakanyi, membre du Comité stratégique du FCC parle plutôt des « apparentements comiques », qui, selon lui, n’apportent pas un plus au » bénéficiaire ». Pour Mova Sakanyi, certains ralliements sont des masses mortes. « Il y a des ralliements qu’on peut refuser », a-t-il ajouté.
Le comité stratégique du FCC par Azarias Ruberwa, un de ses cadres, rappelle aux politiques que certains courent le risque d’être tenus pour responsables des violations graves suite à leurs appels à la violence, au soulèvement, et à la destruction des biens publics.
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