Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo arrive en ville de Bukavu, province du Sud-Kivu ce Lundi 7 octobre 2019, par l’aéroport national de Kavumu.
À son arrivée, le chef de l’État, qui sera accompagné de son directeur de cabinet Vital Kamerhe, s’adressera à la population de la ville de Bukavu dans un meeting populaire qui se tiendra à la place de l’indépendance.
Selon le programme donné par la fédération du parti présidentiel, (UDPS), l’atterrissage de l’avion du chef de l’État est prévu à 15h, heure locale, tandis que le meeting pourrait intervenir à 16h.
Information confirmée également par le député national Amato Bayubasirhe, de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) qui a par la même occasion, demandé à la population de réserver un accueil chaleureux au chef de l’État.
Le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans une interview accordée à Radio Vatican samedi 5 octobre dernier en marge de la création du Cardinal Fridolin Ambongo, réagi à l’accueil qui lui a été réservé par les Congolais à Rome (Italie).
Pour le 5ème président de l’histoire de la République Démocratique du Congo, tout le mérite revient à Dieu qui l’ a créé ainsi
« Moi je crois que c’est à Dieu qu’il faut d’abord rendre gloire parce que moi je n’ai rien fait de plus que Dieu m’a donné de faire. Donc, le caractère que j’ai, l’intelligence que j’ai, les intentions que j’ai, louables ou pas peu importe, mais si tout cela est apprécié par le peuple c’est parce que Dieu m’a créé ainsi, je n’invente rien. Je l’ai reçu de quelque part et je rends grâce à Dieu », a dit le chef de l’État.
S’agissant de l’opposition politique, Félix Tshisekedi a déclaré qu’elle ne doit plus être regardée comme un ennemi, mais il faut plutôt lui confier des responsabilités pour qu’elle contrôle réellement l’action du pouvoir.
« Il faut la faire participer au pouvoir pas en la corrompant ou en la débauchant. Mais, en lui confiant des responsabilités en tant qu’opposition pour qu’elle surveille l’évolution de ce pouvoir. C’est pour ça qu’à l’époque, j’avais demandé à la présidente de l’Assemblée nationale et au président du Sénat lorsque qu’il a été élu, de donner des commissions très importantes à l’opposition pour qu’elle puisse vraiment contrôler réellement le pouvoir et savoir ce qui se passe », a renchéri le président de la République.
En parlant de l’opposition, rappelons par ailleurs qu’elle a également pris part à la création du Cardinal Ambongo. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito, étaient tous présents.
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