RDC : Il y a un souhait conjoint pour qu’on trouve une solution définitive à la menace des ADF, affirme David Gressley

« Il y a un souhait conjoint pour qu’on trouve une solution définitive à cette menace des ADF. Nous sommes déterminés. Le gouvernement est aussi déterminé », a affirmé le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC, chargé des opérations, David Gressly lundi 15 avril à Goma. C’était à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi à Goma.

Félix-Antoine Tshisekedi a demandé à la MONUSCO de s’impliquer davantage dans la restauration et le maintien de la paix dans le Nord-Kivu.David Gressly est sorti de la rencontre avec des impressions positives, du fait que cette rencontre annonce un renforcement de collaboration entre la MONUSCO et le gouvernement, pour la stabilisation de l’Est du Pays.

« C’était une question de démobilisation des combattants pour toutes les provinces concernées. C’était un échange très franc. On a discuté des besoins en sécurité, mais aussi des besoins en développement, parce que les deux vont ensemble. On veut aider à aller de l’avant avec la sécurisation et la stabilisation de ces régions qui sont toujours touchées par les conflits », a rapporté David Gressly.

Mettre fin aux conflits

Le numéro 2 de la MONUSCO a aussi fait remarquer qu’il est important de mettre fin à tous les conflits qui sévissent principalement dans la partie orientale de la RDC.

« Chaque fois qu’il y a un conflit, on est préoccupé. On a néanmoins des opportunités qui existent, surtout depuis les élections de l’année passée.  Il y a des groupes armés qui ont indiqué qu’ils sont intéressés de rechercher la paix. On peut ensemble trouver des solutions locales pour restaurer la paix. On va travailler sur les orientations du gouvernement pour atteindre ces objectifs », a promis M. Gressly.

Et de poursuivre :

« On veut travailler ensemble pour mettre fin à tous ces conflits. La MONUSCO veut quitter le pays le plus tôt, si c’est possible. Mais pour faire ça, on doit travailler ensemble sur les aspects sécuritaires, de stabilisation et de de développement ».

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