
Et de réitérer sa requête à l’endroit des autorités civiles: « Nous demandons aux autorités de la Police de multiplier beaucoup les efforts parce que tous ces gens là, qui sont en train de kidnapper, ont des armes. On se pose maintenant la question de savoir où est-ce qu’ils trouvent ces armes ? ».
« Nous demandons aux autorités de la ville de voir un peu comment est-ce qu’il faut trouver une solution pour que cette situation ne puisse plus se répéter, même si on pas va tout terminer. [Ce phénomène] a repris encore, à tel point qu’il ne se passe pas un jour sans qu’on puisse avoir kidnappé quelqu’un », a déploré le week-end dernier sur TOP CONGO, Jean Mutombo, président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO).
En effet, les enlèvements via les taxis communément appelés à Kinshasa ketchs, en raison de leur petite taille et leur forme, sont à nouveau signalés dans la capitale congolaise. Le soir de mercredi 24 juillet dernier, une journaliste de la télévision Kin24, s’est retrouvée piégée par un taxi répondant à cette description et à bord duquel elle a pris place, à hauteur du boulevard du 30 juin, entre les carrefours Mandela et Batetela, dans la commune de la Gombe. Les autres passagers, réellement ses ravisseurs, l’ont copieusement battue avant de la dépouiller de ses biens.
Dans cette affaire, « le grand souci, c’est juste la réputation des conducteurs qui est mis en cause », se plaint Jean Mutombo, avant d’envisager des solutions auxquelles, lui-même semble ne pas trop y croire.
« Il faut trouver une solution pour que les voitures taxis ne soient plus avec des [vitres] teintées mais qu’est-ce qu’il faut remplacer ? C’est là où se trouve le problème ».
La difficulté, reconnait-il, « c’est que les voitures ketchs nous arrivent ici avec des [vitres] teintées depuis la fabrication. C’est là que nous avons du mal à trouver une solution ».
Du coup, on ne peut « détecter » ce qu’il se passe à l’intérieur de ces véhicules ni l’identification ses occupants, regrette le président de l’ACCO, avouant son impuissance et celle de son association à régler ce problème.
En guise de parade, « nous, en tant qu’ACCO, nous demandons aux clients qui vont monter à bord des véhicules, surtout, de bien identifier les véhicules. Il faut prendre aussi le numéro », propose le président Jean Mutombo.
« Vous pouvez, par exemple, appeler quelqu’un pour lui dire que voilà, je suis à bord d’un taxi numéro tel, tel. Ça vaut aussi la peine » d’essayer, suggère-t-il.
Top Congo/Provinces26rdc
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