L’avenue de la Libération (ex-24 novembre) dans son tronçon compris entre Petit pont, dans la commune de Bandalungwa, jusqu’à la prison centrale de Makala, est dans un état de délabrement très avancé.
Les travaux de réhabilitation lancés il y a trois semaines sont à l’arrêt. Par conséquent, des embouteillages monstres sont observés quotidiennement.
Autre conséquence , la majoration du prix de la course par les transporteurs qui osent emprunter cette partie vétuste de la route.
Cette voie, il faut le rappeler, relie plusieurs communes de Kinshasa, notamment Bandalungwa, Bumbu, Selembao et Ngiri-Ngiri.
La population lance un cri d’alarme envers le Gouvernement pour la reprise des travaux de réhabilitation de ce tronçon.
Des moellons abandonnés sur la chaussée, des caniveaux remplis des bouteilles en plastique, des nids de poules et autres flaques d’eau jonchent cette route, dans sa partie partant du Petit pont, dans la commune de Bandalungwa, jusqu’à la prison centrale de Makala.
Au niveau du Petit pont à Bandal, le passage des véhicules et des motos se fait à tour de rôle, causant des embouteillages. Le prix de la course a quant à lui été majoré.
« Ces embouteillages font souffrir le petit peuple. Nous majorons le prix parce que nous prenons beaucoup de temps dans les embouteillages », explique un chauffeur taxi
La population plaide pour la réhabilitation rapide de ce tronçon.
D’après les témoignages recueillis, les policiers conduisant les détenus à la prison centrale tabassent les chauffeurs récalcitrants, en vue de se frayer le chemin.
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