
L’agence coréenne de coopération internationale (Koica) a octroyé 2,6 millions usd aux services anti-mines des Nations unies en RDC. Un appui financier qui couvre la période de 2018-2019. Il permettra de soutenir les efforts du gouvernement congolais dans le cadre du projet de « consolidation de la paix et de la stabilité du pays par la réduction des engins explosifs et de la violence armée.
Le lancement du projet est intervenu le vendredi 15 février 2019 à Kinshasa.
Selon le directeur-pays de UNMAS, Philippe Renard, ce projet s’inscrit dans le cadre de la protection des communautés affectées par les dangers liés aux mines, aux restes explosifs de guerre et aux armes légères et de petit calibre en RDC.
Le projet cible trois provinces particulièrement affectées à savoir le Tanganyika, le Sud Kivu et l’Ituri.
L’ambassadeur de la république de Corée du Sud en RDC, Kie-joo Kim, a indiqué que ce projet vise « l’amélioration des conditions de sécurité qui constitue la partie la plus critique de l’environnement pacifique ».
Le projet sera exécuté autour de quatre volets. Le premier se focalisera sur les activités traditionnelles de déminage et de dépollution, le second vise à apporter un appui technique aux ONG locales de lutte anti-mines, le troisième se concentrera sur l’éducation au profit des communautés ciblées et le quatrième aura pour but de renforcer les capacités de l’autorité nationale.
Pour atteindre les objectifs assignés à ce projet, UNMAS mènera plusieurs activités, à savoir : l’éducation aux risques des mines et des armes légères et de petit calibre (ALPC), les enquêtes non-techniques, la destruction des engins non explosés et le renforcement des capacités des ONGs locales et du centre congolais de lutte anti-mines (CCLAM).
Dans son discours de circonstance, le vice-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Basile Olongo, a souhaité que le projet puisse avoir un impact positif dans le chef des populations locales.
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