Le Front commun pour le Congo (FCC) relève deux conditions pour mettre fin aux tueries dont sont victimes les populations de la partie dans la partie Est de la RDC. Il s’agit de la coopération internationale dans la lutte contre les groupes armés et l’adhésion de la population de cette partie du pays, a indiqué André Alain Atundu, communicant de cette plateforme politique lundi 6 janvier à Kinshasa.
« Deux conditions sont indispensables pour libérer nos frères du Kivu et de l’Ituri des tueries récurrentes des terroristes opérant dans la région. D’abord, l’indispensable coopération internationale dans la lutte contre ces terroristes. Car l’idéologie jihadiste dépasse le cadre du Congo et mérite d’être intégrée dans la lutte universelle des Etats pour la paix dans le monde. Ensuite, il faut obtenir l’adhésion de la population locale, victime d’odieux chantages de la part de ces criminels sans foi ni lois », a déclaré André-Alain Atundu au cours d’un point de presse.
Il a par ailleurs appelé tous les patriotes congolais à lutter contre l’oppression de ces terroristes.
Alain Atundu appelle à prendre en compte le « désir populaire » du retrait de la MONUSCO
Le Front Commun pour le Congo (FCC) a insisté une fois de plus , qu’il est de l’intérêt de la paix dans la région de Beni (Nord-Kivu), épicentre de tous les drames de la République démocratique du Congo (RDC), que soit pris en compte le désir populaire du retrait des troupes de la MONUSCO « selon un calendrier crédible ».
« Compte tenu de la réaction de la population des régions endeuillées par les tueries récurrentes, il est de l’intérêt de la paix dans la région que soit pris en compte le désir populaire du retrait des troupes de la MONUSCO selon un calendrier crédible. Ainsi, la reconduction du mandat de la MONUSCO ne serait pas perçue comme un défi à l’opinion nationale mais comme une étape indispensable dans la réalisation de sa volonté. Car, l’adhésion des populations locales est indispensable dans la lutte contre les groupes terroristes qui infestent la région », a déclaré Alain Atundu lors d’une conférence de presse à Kinshasa
Après la tenue de plusieurs manifestations par les populations dans les villes affectées par les tueries des miliciens armés en novembre et décembre dernier, notamment dans les villes de Béni et Butembo, le FCC avait lors d’une conférence de presse en décembre dernier exigé un calendrier sur le départ de la MONUSCO.
Le FCC avait demandé au Gouvernement de donner une réponse satisfaisante et adaptée aux cris de la population qui ne jure que par le retrait de la MONUSCO.
D’après les statistiques fournies par Kivu Security, un projet commun du Groupe d’étude du Congo (GEC) et Human Right Watch (HRW), plus de 100 personnes ont été tuées, depuis le 30 octobre, dans la région de Beni. L’armée a lancé en octobre dernier les opérations de grandes envergures contre les mouvements rebelles.
Pendant ce temps, les massacres de civils s’accentuent. D’où la colère de la population qui ne jure que par le départ de la MONUSCO qu’elle accuse de passivité face à l’ennemi.
Provinces26rdc.net
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