Les artères principales, à savoir Kasa-vubu, Plateau, du Marais, Kabambare, Flambeau, Kabinda, Kasaï et Lwambo Makiadi (ex Bokassa), à Kinshasa, en République démocratique du Congo, sont en état de délabrement avancé, affectant ainsi la mobilité et la qualité de vie des riverains, selon une ronde effectuée mardi par l’ACP.
« Les artères principales de la ville de Kinshasa sont en délabrement avancé, telles que les avenues Kasa-vubu, Bokassa, Kasaï, Kabambare, Kabinda, du Flambeau et Libération (ex-24 Novembre), et les avenues des Huileries, sont aujourd’hui marquées par des nids-de-poule, des fissures profondes, des segments non asphaltés ou dégradés, et une absence totale de systèmes d’évacuation des eaux », a constaté l’ACP sur le terrain.
En effet, ces routes qui devaient normalement faciliter la fluidité du trafic pour le centre-ville se sont transformées en véritables casse-têtes pour les automobilistes et les piétons surtout pendant les embouteillages.
A la tombée de la pluie, toutes ces avenues deviennent littéralement impraticables. Les eaux de ruissellement s’infiltrent à travers des fissures des chaussées, aggravant davantage leur dégradation, tandis que les inondations et la boue rendent la circulation chaotique. Pour les piétons, traverser ces routes devient une entreprise dangereuse, et se trouvent exposés aux risques de chutes et d’accidents.
Plusieurs fois programmées pour la réhabilitation par les gouvernements central et local, ces routes peinent à recouvrer leurs images d’antan. Celles qui ont connu un début d’exécution n’ont pas été achevées mais au contraire réduites à la suppression des points chauds.
Les conséquences économiques et sociales
Ce faisant, le mauvais état de ces avenues a des répercussions directes sur l’économie locale, occasionnant des embouteillages interminables qui ralentissent les activités commerciales et réduisent la productivité des travailleurs, et augmentent le coût de transport des marchandises.
Les conducteurs de taxi se plaignent de la fréquence accrue des pannes mécaniques dues aux conditions des routes, ce qui entraîne des coûts de maintenance élevés.
Il a été constaté également des retards quotidiens dans les lieux de travail rendant la vie encore difficile dans une métropole surpeuplée comme Kinshasa.
Par ailleurs, il est essentiel d’améliorer la gestion urbaine, avec une planification à long terme qui tienne compte de l’augmentation de la population et de la densification des zones périphériques.
Les autorités doivent également veiller à une plus grande transparence dans l’utilisation des fonds publics destinés aux travaux de la voirie urbaine.
La population attend des actions concrètes des autorités quant à la réhabilitation des infrastructures routières comme étant une condition sine qua non pour assurer le développement économique et social de la ville de Kinshasa afin qu’elle devienne une ville résiliente, dynamique.
ACP/Provinces26rdc.com
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