
osé-Marie Tasoki Manzele, l’un des avocats de Jean-Pierre Bemba dit ne pas être surpris par l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a invalidé lundi dernier la candidature du leader du Mouvement de libération du Congo (MLC).
L’avocat qui a défendu la candidature de Bemba affirme que l’arrêt de la cour a été précédé par une campagne du pouvoir contre l’éligibilité de l’ancien vice-président congolais.
« Avant même que Jean-Pierre Bemba ne dépose sa candidature, il y avait certains ténors de la Majorité présidentielle qui sont passés à la radio, à la télévision pour dire que Bemba est condamné pour subornation de témoins ce qui est égal à la corruption et qu’il ne doit pas déposer sa candidature (…) on comprend que le coup a été préparé à l’avant. Tout portait à croire que cette candidature allait être déclarée irrecevable par le parquet. Quand on est en face d’une telle décision de la cour on est pas surpris », a dit à Maùtre José-Marie Tasoki Manzele.
Le MLC a adressé une correspondance à la Cour pénale internationale (CPI) pour obtenir sa position quant à l’arrêt de la Cour constitutionnelle écartant définitivement son président de la présidentielle.
La secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba, qui dénonce « une mauvaise interprétation des arrêts de la CPI pour écarter Jean-Pierre Bemba de l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 ».
La CPI rendra son jugement en appel le 17 septembre prochain contre Jean-Pierre Bemba pour subornation de témoins lors de son procès dans l’affaire principal pour lequel il a été acquitté le 8 juin de lourdes charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
En première instance, le sénateur Bemba avait été condamné à une année de prison mais en deuxième instance le procureur avait requis cinq ans, peine maximale en la matière contre l’ancien chef de guerre.
Laisser un commentaire