RDC : Situation tendue à l’université de Kisangani de dégâts matériels ( tshopo )

Une vive tension a été observée ce jeudi 7 février à l’université de Kisangani depuis 12h00. Selon des témoins sur place, les étudiants réclamaient la libération des deux de leurs camarades arrêtés par la police nationale congolaise.

Le mouvement a commencé par les étudiants résidant au complexe Elungu, un des homes le plus grand hébergeant plus de sept cents pensionnaires.

Leur colère fait suite à la nouvelle du transfert des deux de leurs camarades par l’OPJ de l’université de Kisangani, à la police nationale congolaise.

Ces deux étudiants sont soupçonnés dans une affaire de meurtre d’un présumé bandit par un groupe d’étudiants à proximité du home Elungu le 10 janvier dernier.

Actes de vandalisme posés par ces étudiants

Ce jeudi, pris par la colère à cause du transfert de leurs camarades, un groupe d’étudiants ont pris d’assaut le grand bâtiment administratif de l’Unikis, Batam.

Ils ont brûlé deux véhicules des professeurs et près de dix motos appartenant aux cadres, agents et fonctionnaires du bâtiment administratif de l’UNIKIS, en stationnement au parking. Les agents, fonctionnaires et ouvriers se trouvant en ce moment dans ce bâtiment de trois étages ont été pris en otage.

Les éléments de la police déployés en petit nombre dans un premier temps pour rétablir l’ordre ont observé impuissamment les actes de vandalisme posés par ces étudiants. Par la suite, ils ont largué quelques gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les étudiants et libérer les otages. L’opération a pris du temps, jusqu’à la tombée de la nuit.

Le représentant général des étudiants, Rachidi Tubayaku, avait appellé ces camarades au calme tout en indiquant que les démarches sont en cours pour obtenir la libération de leurs collègues arrêtés par la Police.

Ainsi, une réunion d’urgence, a été convoquée dans la soirée, par le corps académique, scientifique et administratif. A l’issue de cette rencontre, au regard des actes de vandalisme posés à leur endroit par les étudiants, les comités des corps académique et scientifique ainsi que du personnel administratif et technique ont pris un certain nombre de décisions à respecter faute de quoi, ils vont déclencher la grève dans les huit jours.

Il s’agit notamment du déguerpissent des étudiants du complexe Elungu, les rachats des biens brûlés par les étudiants, les sanctions exemplaires et sans complaisance des étudiants responsables de cette forfaiture par le comité de gestion de l’Unikis et par les autorités judiciaires.

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