Les maisons et abattoirs construits le long du fleuve Congo sont complètement inondés depuis quelques semaines, les eaux du fleuve celles de la rivière Lomami sont sorties de leurs lits respectifs, a affirmé lundi 16 décembre le président de l’ONG Sauti ya Lubunga, Héritier Isomela.
Selon lui, l’inondation rend la vie difficile à la population aussi bien à Kisangani qu’à Isangi.
A Kisangani, précisément dans la Commune Lubunga, Du côté de la Commune Kisangani, l‘activité principale à savoir la pêche est mise en mal.
« Pendant cette période des fêtes, nous avons l’habitude d’aller chercher les poissons appelés ‘’ndakala’’ vers la chute de Wagenia, mais il n’y a plus moyen parce que toutes les avenues sont inondées », a témoigné Héritier Isomela.
Il a indiqué que plus de soixante villages sont affectés et les populations sont forcées au déplacement. La circulation est aussi devenue difficile, a renchéri Joseph Bassay, président de la Société civile d’Isangi.
Afin d’épargner la population d’autres conséquences liées notamment aux noyades récurrentes en pareille circonstance, Sauti ya Lubunga demande aux autorités d’envisager des mesures relatives à la sécurité de la navigation sur le fleuve Congo.
Tshopo 5 des 7 territoires inondé
Dans la Province de la Tshopo, quarante aires de santé, quarante postes de santé, vingt-neuf écoles, et plus de cent quarante villages sont touchés par les inondations dans cinq des sept territoires de la province de la Tshopo.
Selon le commissariat fluvial, les pluies se poursuivront jusqu’au 15 janvier prochain. Cela inquiète le Vice-gouverneur de la province qui redoute l’augmentation du nombre des sinistrés estimés à ce jour a plusieurs milliers de personnes.
Maurice ABIBU SAKAPELA lance un SOS au gouvernement central:
« Nous lançons un appel pressent à la solidarité nationale, vous le savez, le 19 septembre dernier la ville de Kisangani a connu une pluie diluvienne qui a dévasté un certain nombre des ménages. Le gouvernement s’y est penché, on a même voté un montant pour assister les sinistrés à travers le ministère de la solidarité nationale ; le numéro du dossier c’est 5873 qui traîne au ministère des finances. C’est pourquoi je m’adresse particulièrement au premier ministre et au chef de l’Etat pour qu’ils puissent s’impliquer parce que cela risque de faire croire à la population de la Tshopo qu’elle est abandonnée à son triste sort »
Okapi/Provinces26rdc.net
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