La Cour constitutionnelle siégeant en matière de contentieux électoral vient d’ouvrir en audience publique ce mardi 15 janvier dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe le procès sur la requête introduit par la Dynamique de l’opposition en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 proclamant la victoire de Félix Tshisekedi.
Maître Ekombe Mpetshi, qui a présenté la requête de la Dynamique de l’opposition à cette audience, a demandé à la Cour de procéder au recomptage des voix. La Dynamique de l’opposition dit avoir des preuves qui montrent que les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’est pas conforme à la vérité des urnes.
Selon les avocats de Martin Fayulu, la Ceni a publié les résultats provisoires pendant que la compilation des résultats continuait à se faire à travers le pays. Ces derniers demandent l’annulation de ces résultats qui, selon eux, venaient de la voie électronique.
« Les opérations de compilation continuaient à se faire même après la publication des résultats provisoires par la Ceni qui a publié les résultats non consolidés. Où a-t-elle trouvé ces résultats ? […] En additionnant tous les suffrages, il y a un excédent de 5.922 voix », a expliqué Maître Ekombe Mpetshi Toussaint, membre du collège des avocats de la Dynamique.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est, quant à elle, représentée à cette audience par le bâtonnier Mukendi Mulumba. Ces derniers demandent l’irrecevabilité de la requête pour défaut de qualité. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est également représentée à cette audience à travers ses experts.
Ce même mardi la Cour constitutionnelle devra également ouvrir une autre audience sur la requête du pasteur Théodore Ngoy Ilunga en contestation de la régularité de l’élection présidentielle.
Laisser un commentaire