RDC-Ituri : accalmie à Jingunga après le meurtre de 7 personnes par des présumés combattants de la CODECO

Un calme précaire s’observe dans la matinée de ce lundi 17 janvier à Jingunga, village situé à 4 kilomètres de Myalibo dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri, après l’attaque des présumés rebelles de la CODECO, la veille, qui a couté la vie a sept personnes. Des sources sécuritaires renseignent que trois femmes et quatre hommes sont comptés parmi les victimes. Ils ont tous été tués à la machette. 

Les victimes de cette attaque travaillaient dans un site minier dans la même zone. Elles ont été surprises par les miliciens, alors qu’elles regagnaient leurs maisons, rapportent plusieurs sources.

Les Forces armées de la RDC ont repris le contrôle de la zone après avoir repoussé les assaillants.

Malgré cette présence des militaires ainsi que cette accalmie observée, les habitants vivent toujours la peur au ventre, craignant une nouvelle incursion de ces rebelles, qui circulent librement dans la périphérie, selon la société civile locale.

Un des membres de la société civile qui a requis l’anonymat demande aux autorités militaires de renforcer la présence des FARDC dans cette zone en vue de sécuriser les habitants de ce village qui sont retournés dans leurs villages il y a à peine trois semaines.

Le porte-parole des opérations militaires en Ituri ne s’est pas encore exprimé à ce sujet.

Ituri: une attaque rebelle sur une église fait 11 morts à Soleniama près de Bunia

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Les miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo FPIC, connus sous le nom de «Chini ya Kilima» ont fait irruption la soirée de ce samedi 15 janvier 2022 dans une église au village Kokonyange près de Soleniama en chefferie de Baboa-Bokoe, territoire d’Irumu au nord de Bunia.

D’après le chef de cette entité qui alerte buniaactualite.com, le drame s’est produit aux environs de 19 heures locales, les assaillants ont débuté leur entreprise criminelle par une église de la place où les fidèles étaient réunis.

Jonas Lemi Zorabo dresse un bilan de 11 personnes tuées avec 10 autres blessées.

Une situation à la base d’une panique généralisée dans la région, l’arrivée des militaires FARDC quelques minutes après l’incident a essayé de calmer la tension, renchérit la même source.

Radio Okapi/Provinces26rdc.net

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