a société civile du territoire de Lukula dans la province du Kongo central invite le gouvernement congolais à s’impliquer afin d’ordonner le retrait des forces armées angolaises qui occupent les forêts de 4 villages de Lukula depuis 5 jours.
Raphael Nzau Ndundu, porte-parole de la société civile de Lukula demande au gouvernement central de s’impliquer afin que ces troupes quittent ces zones car la population vit dans une « panique indescriptible ».
« C’est depuis vendredi 3 mai que plus de 300 militaires angolaises armés sont entrés dans le territoire de Lukula en traversant la frontière. Aujourd’hui ils occupent les forets des villages Kimpese, Nsatu Mbongo, Makanga et Bayindu », renseigne Raphael Nzau.
Les habitants de ce coin on fuit vers les villages plus éloignés. La société civile de lukula indique que ces soldats angolais ne s’attaquent pas à la population. Ils se sont positionnés avec leurs armes dans les forêts. Ils sont à la recherche des combattants du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC).
« Nous sommes comme toute la population de la RDC qui attend une protection du gouvernement, qui doit bénéficier de tous les avantages venant de l’Etat congolais. Nous voulons l’implication immédiat de l’Etat congolais pour que cette situation cesse de bloquer la population », demande Raphael Ndundu.
Les sources sécuritaires du territoire de Lukula ont reconnu cette présence des troupes angolaises dans ce coin. Une équipe du conseil provincial de sécurité a été dépêchée sur place.
Il rappelle qu’au mois d’avril, les services de sécurité de Lukula avaient enregistré 2 incursions de cette armée angolaise dans ce coin, le 21 et le 25 avril.
Lors de ces incursions, ces militaires avaient brulé des huttes considérées comme les camps d’entrainement des FLEC.
De son coté, Jean-Claude Nzita, porte-parole de FLEC basé en Suisse, contacté par Radio Okapi, a rejeté les allégations de l’armée angolaise. Le FLEC est basé et lutte dans le Cabinda depuis 1963 reconnais-t-il. Il demande la médiation du président Félix-Antoine Tshisekedi en sa qualité de 2e vice-président de l’Union africaine dans ce conflit.
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