Pépin-Guillaume Manjolo, ministre de la coopération internationale, estime que la RDC peut rivaliser avec le Nigéria dans le domaine des industries culturelles et créatives. Il s’est exprimé ce lundi en marge de la reprise des travaux de construction du Centre Culture et Artistique pour l’Afrique centrale à Kinshasa.
Le Centre Culture et Artistique pour l’Afrique centrale sera érigé dans la concession située entre le Boulevard Triomphal et les avenues Victoire et Saio, dans la commune de Kasavu-bu, en face du palais du peuple. Sur ce même site seront aussi érigés les bâtiments de l’Institut National des Arts (INA).
« On mange la culture, c’est un produit qui peut être commercialisé. Cette opportunité avec cet institut nous permet de mettre tout ça en musique, de légaliser, de coordonner et de charrier tous les bénéfices vers le trésor public », a t-il ajouté.
C’est l’entreprise chinoise BEIJING URBAN CONSTRUCTION GROUP qui est chargée de construire ces bâtiments pour une durée de 30 mois et un coût évalué à 100 millions des dollars américains.
le Centre Culturel et Artistique pour l’Afrique centrale aura deux salles dont l’une avec une capacité de 2000 places
André Yoka Lye Mudaba, directeur général de l’Institut National des Arts (INA) se réjouit de la reprise des travaux de construction du Centre Culture et Artistique pour l’Afrique centrale à Kinshasa. Il sera érigé dans la concession située entre le Boulevard Triomphal et les avenues Victoire et Saio, dans la commune de Kasavu-bu, en face du palais du peuple. Sur ce même site seront aussi érigés les bâtiments de l’Institut National des Arts (INA).
Le Premier ministre Ilunga Ilunkamba et le ministre Pius Mwabilu s’étaient rendus ce lundi sur le site en question en marge de la signature de l’arrêté portant désaffection d’une portion de terre en faveur de la coopération entre la Chine et la RDC.
« La visite d’aujourd’hui est très symbolique en attendant qu’on fasse la pose de la première pierre. Il y a deux salles, une a 2000 places et l’autre à 8000 places. A partir du moment où on met la première pierre, il faut compter 30 mois. On arrivera vers 2021 mais vous savez que les Chinois travaillent très vite. Ils sont des fourmis au sens symbolique. Ça peut prendre moins que ça (…). Ce n’est pas un secret, ce sont des finances publiques mais n’oubliez pas que c’est une contribution du Gouvernement chinois. Eux, sont à même de donner tous les chiffres et les détails mais il n’y a pas de secret », a ajouté André Yoka Lye Mudaba.
C’est l’entreprise chinoise BEIJING URBAN CONSTRUCTION GROUP qui est chargée de construire ces bâtiments pour une durée de 30 mois et un coût évalué à 100 millions des dollars américains.
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