Le ministère public a requis mardi 30 novembre à Kananga, la peine capitale, comme sentence la plus forte, pour le colonel Jean de Dieu Mambueni dans ce dossier de meurtre de Zaida Catalan et Michael Charp. La même sanction a été demandée pour d’autres prévenus dont le journaliste Kamuzadi.
Pour le parquet militaire, Jean-Bosco Mukanda et Vincent Manga, considérés également comme acteurs majeurs dans cette affaire, doivent aussi être condamnés à mort.
Selon des sources judiciaires, c’est à cette audience de mardi que le ministère public a clôturé son réquisitoire sur les 7 préventions à charge de 54 prévenus accusés dans l’affaire de meurtre de deux experts de l’ONU. Les personnes qui ont comparu à ce procès étaient poursuivis pour mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs, crime guerre par meurtre, crime de guerre par mutilation, détournement d’objets saisis, violation des consignes et terrorisme. Elles méritent donc différentes peines retenues contre elles, soutient l’organe de la loi.
Pour le ministère public, depuis le départ de Kananga de deux experts de l’ONU jusqu’à Moyo Musuila, lieu où ils ont été tués, Jean de Dieu Mambueni et les autres acteurs qui comparaissent dont 32 poursuivis contradictoirement et 22 par défaut, chacun a joué un rôle dans ce crime.
Cependant, l’officier du ministère public a demandé à la Cour militaire que soit atténuées les peines de trois prévenus. Selon lui, Mulumba Muteba Jaria, Muela Mulumba Samy et Tshibamba Mutombo Honoré ont collaboré avec la justice pour l’aider à comprendre ce qui s’était passé dans cette affaire de meurtre de deux experts et identifier les autres personnes impliquées.
Après avoir suivi le réquisitoire du ministère public, les avocats conseil des prévenus ont promis de débuter les plaidoiries à prochaine audience.
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