L’identité des assaillants ayant attaqué la ville de Bukavu n’est pas encore « totalement connue ». C’est en tout cas ce qu’annonce Théo Ngwabidje, le Gouverneur du Sud-Kivu, qui était devant la Presse en ce début d’après-midi de ce mercredi 3 novembre 2021.
Sorti du Conseil Provincial de Sécurité, tout juste après les affrontements entre assaillants et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans la ville de Bukavu, Théo Ngwabidje s’est réservé de donner une identité à ceux qui ont crée la panique dans la ville de Bukavu durant toute la nuit.
Réservé, oui, parce que l’autorité provinciale annonce encore la suite des enquêtes pour identifier les auteurs de cette situation.
« Je me réserve de citer un groupe mais tout ce que je sais est que ce sont des assaillants. Ils ne sont pas encore totalement identifiés. Nous allons communiquer régulièrement mais que la population sache que tout est sous contrôle », rassure Ngwabidje.
Bien avant, le Commandant de la 33ème Région militaire (Sud-Kivu et Maniema) avait affirmé sur Radio Maendeleo de Bukavu que ces assaillants se réclamaient d’être du « CPC A64 ».
En attendant, les autorités affirment avoir neutralisé 6 de ces assaillants. 4 autres ont été blessés alors qu’au moins deux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont péri. 1 policier a également été tué.
36 autres assaillants ont été arrêtés par les Forces de défense et de sécurité, selon le Gouverneur Théo Ngwabidje.
Le Gouverneur du Sud-Kivu annonce également que 14 armes AK47 ont été récupérées de mains de ces assaillants ayant semé la psychose à Bukavu.
Contexte
La ville de Bukavu a été dans une psychose totale depuis minuit de la nuit de ce mardi 2 au mercredi 3 novembre 2021. Plusieurs coups de feu ont été entendus dans divers quartiers et communes de Bukavu.
Il s’agissait en réalité, selon l’armée, des assaillants armés appelés CPC 64 qui disaient qu’ils venaient « libérer le pays ».
En réalité, expliquait le Commandant de la 33ème région militaire, ces assaillants sont plutôt venus chercher les leurs détenus par les forces de défense et de sécurité à Bukavu. Ils ont également profité pour tenter de subtiliser quelques armes à la Police et dans les camps de l’armée.
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